Chefchaouen a vécu ces derniers jours au rythme du festival des couleurs, organisé dans le cadre des événements du Festival International du Cinéma.
La ville bleue s’est transformée en une scène de couleurs et de tambours, dans un spectacle inhabituel pour cette ville tranquille.
Parmi les rituels les plus marquants de ce festival, on trouve le fait que les participants se couvrent mutuellement le visage de poudres colorées, se vaporisent avec des eaux parfumées, d’où le nom du festival « Festival des Couleurs ».
Cette célébration est similaire à celle organisée en Inde et appelée « Holi » ou « Festival des Couleurs », célébrée par les hindous.
Bien que le festival attire un grand nombre de touristes étrangers, il a fait l’objet de nombreuses critiques, principalement en ce qui concerne le festival des couleurs, que beaucoup ont lié à des questions de diversité sexuelle et d’orientation sexuelle. Certains ont également refusé de voir l’image de la ville, récemment élue parmi les plus belles villes du monde, être tachée par cette uniformité de couleurs.
D’autres critiques ont souligné que les poudres colorées étaient fabriquées à partir de produits chimiques, certains d’entre eux étant nocifs et pouvant entraîner de graves complications pour ceux qui se couvrent le visage avec.
D’un autre côté, les partisans estiment que le festival présente une image civilisée de la ville et de son ouverture à toutes les cultures, nationalités et races, tout en contribuant à la promotion du secteur touristique de la ville.