Le Comité des Nations Unies sur les travailleurs migrants (CMW) tiendra sa 36e session à Genève à partir de lundi. Une session qui examinera les rapports relatifs à la Convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants, en particulier celui du Maroc.
Au cours de cette session, le Comité examinera le deuxième rapport périodique du Maroc, le rapport combiné initial et deuxième rapport périodique du Nigeria, le troisième rapport périodique du Salvador et le troisième rapport périodique des Philippines.
Il convient de noter que ces quatre pays font partie des 58 États parties à la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Ils sont donc soumis à des examens réguliers par le Comité composé de 14 experts internationaux indépendants sur la manière dont ils appliquent ladite Convention. Selon l’ordre du jour publié par le Comité, une réunion d’information en séance publique concernant les quatre pays aura lieu le lundi 27 mars.
Le Marc a rédigé son rapport selon la procédure simplifiée, en répondant à la liste de points du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Le rapport a été établi selon une approche participative et consultative impliquant tous les organismes publics, les institutions nationales et les autorités judiciaires centrales et régionales. Les organisations de la société civile ont également participé à des réunions consultatives régionales. En outre, le rapport a été présenté aux commissions parlementaires compétentes, qui l’ont examiné, soulignent les auteurs du deuxième rapport périodique.
Ils font savoir que dès le préambule de sa Constitution, le Royaume du Maroc affirme son attachement à la protection des droits de l’homme tels qu’ils sont universellement reconnus, ainsi que sa volonté de contribuer à leur développement, en tenant compte de leur caractère universel et indivisible. Le Maroc fait de la protection des droits de l’Homme consacrée par la Constitution un choix stratégique constitutionnellement établi et irréversible.
Le même texte consacre l’interdiction et la lutte contre toute forme de discrimination fondée sur le sexe, la couleur, les croyances, la culture, l’appartenance sociale ou régionale, la langue, le handicap ou toute situation personnelle quelle qu’elle soit, ont-ils poursuivi.
Elle prévoit notamment d’accorder aux instruments internationaux dûment ratifiés par le pays, dans le cadre des dispositions de la Constitution et des lois du Royaume et du respect de son identité nationale immuable, la primauté sur le droit interne, en harmonisant les dispositions pertinentes de la législation nationale avec celles de ces instruments.
Il est à noter que le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille est composé d’experts indépendants chargés de protéger les droits de millions de travailleurs migrants à travers le monde.
En effet, les travailleurs migrants et les membres de leur famille sont souvent confrontés à la marginalisation et à la xénophobie, ainsi qu’à des conditions de vie et de travail déplorables. Dans les cas les plus graves, ils sont exploités, expulsés ou en danger de mort. À cette fin, le Comité cherche à surveiller la manière dont les États appliquent la Convention et protègent les droits de l’homme des migrants.