Le chef du gouvernement lève le doute concernant l’annulation de l’Aïd al-Adha
Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a affirmé que les Marocains pourront célébrer le prochain rituel de l’Aïd al-Adha, soulignant les efforts de son gouvernement pour contrôler les prix du bétail destiné à l’abattage afin qu’ils restent abordables pour les citoyens, en dépit de la situation internationale et nationale difficile, qui a conduit à des spéculations sur la possibilité d’une annulation cette année.
Akhannouch a souligné, lors de la séance mensuelle de reddition des comptes à la Chambre des représentants, lundi, que le gouvernement œuvre à maintenir stables les prix des sacrifices destinés à l’abattage, rappelant les programmes de contrats dont il a supervisé la signature, la semaine dernière, en marge du Forum international de l’agriculture à Meknès, entre le gouvernement et 19 fédérations professionnelles.
Il a précisé que ces conventions couvrent la période entre 2023 et 2030, dans le cadre du plan Génération Verte, en termes d’investissement, de production et de ce qu’elles nécessitent, avec un investissement total de plus de 110 milliards de dirhams, dont 42% de soutien de l’Etat, ce qui englobe toutes les filières pour préserver les prix.
Le chef du gouvernement a évoqué les conditions difficiles auxquelles est confronté l’agriculteur marocain, en raison du manque de précipitations et des problèmes qui en découlent, ce qui oblige le gouvernement à le satisfaire, mais le citoyen doit également maintenir son pouvoir d’achat, ce que le gouvernement s’efforce de trouver des mécanismes pour y parvenir.
Le Maroc a effectivement aboli le rituel du sacrifice à trois reprises sous le règne de feu le roi Hassan II, la première fois en 1963 en raison des conséquences de la guerre des sables avec l’Algérie qui affectaient l’économie nationale, la deuxième fois en 1981 et la troisième fois en 1995 en raison de la crise de la sécheresse.