L’illustre chanteuse marocaine Naïma Samih s’est éteinte dans la soirée du vendredi, à l’âge de 73 ans, après un long combat contre la maladie. Son départ marque la fin d’une ère, mais son héritage musical inestimable restera gravé à jamais dans la mémoire collective.
Sa disparition a été annoncée avec une profonde tristesse par son amie et consœur, Hayat Idrissi, qui lui a rendu un hommage émouvant à travers une publication sur son compte Facebook, postée à trois heures du matin. L’annonce a déclenché une vague de condoléances et de témoignages de tristesse sur les réseaux sociaux, où artistes, journalistes et admirateurs ont exprimé leur douleur face à cette perte irréparable.
Naïma Samih, l’une des voix féminines les plus emblématiques de la chanson marocaine, a marqué des générations par son talent et son raffinement artistique. Sa carrière, jalonnée de succès, a offert au patrimoine musical national des chefs-d’œuvre intemporels tels que « Jrit ou Jarit », « Yak Ajrhi » et « Rahila », des titres toujours repris avec émotion aujourd’hui.
Bien que son état de santé l’ait contrainte à s’éloigner de la scène à plusieurs reprises, son nom est resté gravé dans le cœur des Marocains. Son timbre exceptionnel et son interprétation poignante ont fait d’elle une véritable institution musicale, une artiste dont l’aura transcendait le temps et les générations.
Avec son départ, le Maroc perd une figure majestueuse de son patrimoine musical, une icône inégalée de la chanson authentique. Son absence laissera un vide immense, mais sa voix continuera de résonner dans l’âme de son public.
Puisse Dieu l’accueillir en Sa Sainte Miséricorde et lui accorder le repos éternel.
Inna lillah wa inna ilayhi raji’oun.
