Aujourd’hui, le mercredi 14 février, la Saint-Valentin est également célébrée au Maroc, bien que son importance puisse varier d’une région à l’autre et d’une personne à l’autre en fonction de divers facteurs culturels, religieux et individuels.
Chaque année, à l’approche de cette date, un débat permanent émerge sur la question de savoir s’il faut ou non célébrer cette fête.
Dans les grandes villes marocaines, en particulier dans les zones urbaines plus occidentalisées, la Saint-Valentin est devenue une occasion populaire pour les couples de célébrer leur amour et leur affection. Les magasins vendent des cartes de vœux, des chocolats, des fleurs et d’autres cadeaux typiques de la Saint-Valentin, et les restaurants et les cafés proposent souvent des offres spéciales pour les couples.
Cependant, dans certaines régions plus conservatrices du Maroc, la Saint-Valentin peut être perçue avec un peu plus de réserve, en raison de considérations religieuses ou culturelles. Certains estiment que la célébration de l’amour et de la romance de manière aussi ostentatoire va à l’encontre des valeurs traditionnelles ou de l’islam.
La société marocaine est divisée entre partisans et opposants à cette tradition occidentale. Beaucoup y voient une occasion de renouveler les valeurs d’amour et d’amitié entre les individus et les familles, tandis que d’autres considèrent cette célébration comme une imitation aveugle de l’Occident, sans lien avec la religion islamique pratiquée par les Marocains.
Pour une autre catégorie de Marocains, la Saint-Valentin est l’occasion de réaliser des profits particuliers, notamment sur les sucreries, les fleurs et les cadeaux, qui sont très demandés pendant cette période.
Pour beaucoup, la Saint-Valentin est une occasion de communiquer avec leurs proches, d’allumer la flamme de l’amour et de la tendresse, d’échapper à la routine quotidienne et de célébrer les liens qui les unissent à leurs partenaires, en échangeant des cadeaux, en envoyant des messages d’amour et en organisant des dîners aux chandelles dans les restaurants.
Les opposants à cette célébration estiment que l’amour ne se limite pas à un seul jour, qu’il s’agit d’une imitation aveugle des traditions occidentales et d’une divergence par rapport aux enseignements de la religion islamique, ainsi que d’une déviation par rapport à la culture et aux valeurs traditionnelles marocaines en particulier.
Certains experts estiment que la société marocaine vit une sorte de schizophrénie à l’approche de chaque événement festif controversé, où certains critiquent et attaquent sur les réseaux sociaux en appelant au respect des coutumes locales, mais en même temps commettent des actes et célèbrent d’autres événements qui sont également considérés comme des lignes rouges à ne pas franchir.
