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La revue de presse de ce mercredi 24 janvier

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Le matin

Sa Majesté le Roi effectue des discussions téléphoniques avec le président de la République fédérale du Nigeria

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu des discussions téléphoniques avec le président de la République fédérale du Nigeria, M. Bola Ahmed Adekunle Tinubu. Ces discussions ont porté sur la dynamique positive des relations bilatérales au cours des dernières années. Elles ont également porté sur le projet de gazoduc transatlantique africain-nigérian-marocain ; un projet structurant qui constituera un levier stratégique pour l’intégration régionale et le développement économique et social de l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest. Dans ce contexte, Sa Majesté le Roi a eu l’honneur d’adresser une invitation au président Tinubu, président de la République fédérale du Nigeria, à effectuer une visite officielle au Maroc, dont les dates seront fixées par les canaux diplomatiques.

Les discussions téléphoniques ont été l’occasion pour les deux dirigeants de réaffirmer leur volonté de renforcer les relations bilatérales entre le Maroc et le Nigeria, qui sont fondées sur des liens historiques et culturels solides. Ils ont également discuté des perspectives de coopération dans les domaines de l’économie, du commerce, de l’énergie, de la culture et de la sécurité.

Le projet de gazoduc transatlantique africain-nigérian-marocain est un projet majeur qui vise à transporter du gaz naturel du Nigeria au Maroc, via le Sahara. Ce projet a le potentiel de transformer la région, en lui fournissant une source d’énergie fiable et abordable. Il contribuera également au développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest.

La visite officielle du président Tinubu au Maroc serait une occasion importante pour les deux pays de discuter des moyens de renforcer leur coopération et de poursuivre la dynamique positive des relations bilatérales.

L'opinion

Arrest d’un Britannique pour falsification, usage de faux et usurpation d’identité

Les éléments de la Direction provinciale de la police judiciaire de Marrakech ont arrêté, dimanche après-midi, un citoyen britannique, âgé de 32 ans, soupçonné d’être impliqué dans une affaire de falsification, d’usage de faux et d’usurpation d’identité pour échapper à un mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice britannique.

Une source sécuritaire a indiqué que l’arrestation du suspect a été effectuée dans le cadre d’un échange d’informations entre les services de sécurité marocains et leurs homologues britanniques, car il était visé par une notice rouge d’Interpol à la demande des autorités judiciaires britanniques dans une affaire criminelle liée au trafic illicite de drogue, au blanchiment d’argent et à la possession d’armes à feu.

Les recherches menées par les enquêteurs ont révélé que le suspect avait utilisé de fausses identités pour entrer au Maroc, et qu’il avait séjourné dans le pays pendant plusieurs mois. Il sera présenté à la justice pour les suites judiciaires. Cette arrestation est une nouvelle illustration de la coopération étroite entre les services de sécurité marocains et leurs homologues internationaux pour lutter contre la criminalité transnationale.

Assabah

Arrestation des « Trafiquants » de diplômes universitaires falsifiés

La Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST), en coordination avec des officiers de la Direction provinciale de la police judiciaire de la préfecture de police de Kénitra, a démantelé un réseau de falsification de notes dans les universités publiques, les instituts supérieurs, les académies de l’éducation et de la formation, les écoles et les instituts supérieurs privés. Deux suspects ont été arrêtés, le premier originaire de Rabat et le second de Kénitra.

Les deux suspects ont été arrêtés dans les environs de la vieille gare ferroviaire de la capitale de l’Occident, alors qu’ils s’apprêtaient à remettre des diplômes à deux personnes venues de Fès. La police judiciaire a saisi avec eux 94 diplômes académiques, concernant différents instituts de formation et une université prestigieuse, ainsi que des instituts supérieurs privés, dont une faculté de sciences juridiques et économiques dans l’une des grandes villes.

Les deux suspects ont été transférés au siège de la préfecture de police pour être placés en garde à vue. Le parquet a également ordonné une perquisition à leur domicile, qui a permis de saisir des équipements sophistiqués de falsification des signatures, des données et des sceaux des universités et des instituts supérieurs.

Libération

L’agence Bayt Mal Al-Qods Acharif obtient la certification ISO internationale pour les normes de gestion de la qualité

L’agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a annoncé qu’elle avait obtenu la certification de conformité aux normes de qualité ISO, qu’elle avait déjà obtenue à la fin de l’année 2023 dans la gestion des dons et des procédures de financement et de mise en œuvre de projets à Jérusalem, après avoir satisfait aux exigences de la norme internationale ISO 9001:2015 sur les normes de gestion de la qualité.

L’agence Bayt Mal Al-Qods Acharif a déclaré dans un communiqué que cette reconnaissance vient couronner un processus de modernisation de la gestion qui a débuté au début de l’année 2023, sa numérisation, l’amélioration de sa gestion financière et administrative, la diversification de ses sources de financement et le lancement de plateformes numériques pour le suivi des projets et la gestion des campagnes numériques et générales de collecte de dons, conformément aux dispositions et exigences des statuts et du système financier de l’agence.

Al-Akhbar

Accusations de violation du code du travail visant les associations du programme « Awrach »

De nombreuses critiques visent les associations travaillant dans le cadre du programme gouvernemental « Awrach ». En effet, un certain nombre de bénéficiaires du programme ont accusé des associations locales de violer le code du travail.

Les manifestants ont critiqué la violation de leurs droits par les associations en matière d’heures de travail et d’indemnités pour les heures supplémentaires. Ils ont assuré que, « comparé au nombre colossal de contrats de travail annoncés, un certain nombre de projets contractés sont restés lettre morte, dans de nombreux cas, tandis que les taux d’exécution et de mise en œuvre des autres projets ont atteint des niveaux très limités ». Ils ont souligné que « les dysfonctionnements qui ont entaché ses procédures ont empêché la réalisation des objectifs escomptés du programme, en particulier en termes d’indicateurs de performance et d’efficacité ».

Aouatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille, a reconnu que certaines associations ne respectaient pas le code du travail dans leur emploi d’un certain nombre de cadres sociaux. Elle a assuré que son ministère avait alerté ces associations sur la nécessité de respecter la loi et travaille à les accompagner dans ce domaine.

Les accusations portées contre les associations du programme « Awrach » sont graves et pourraient nuire à la crédibilité du programme. Il est important que les autorités prennent des mesures pour garantir le respect du code du travail et la mise en œuvre effective des projets du programme.

Al Ittihad Al Ichtiraki

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale confirme que les professionnels du secteur public conserveront leur statut et leurs acquis.

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale n’a présenté aucun accord final prêt à être signé lors de la session de dialogue sectoriel qui s’est tenue lundi dernier, qui a vu la participation de représentants de tous les syndicats sectoriels, contrairement à ce qui s’est passé vendredi. Cette tournée s’inscrit dans la continuité de sessions précédentes, dont l’objectif était de fournir des réponses aux propositions et observations des cadres syndicaux, qu’il s’agisse de l’offre gouvernementale financière, tant globale que catégorielle, ou des autres revendications telles que les années d’ancienneté, etc.

Lors de la réunion, les représentants du ministère de la Santé ont souligné que les craintes qui prévalent chez les professionnels de la santé du secteur public quant à la perte de leur statut et de leurs acquis dans le cadre des groupes sanitaires territoriaux sont sans fondement, soulignant la nécessité de dissiper ces craintes et de couper court à toutes les rumeurs qui circulent.

Des sources du journal ont indiqué que les salaires continueront à être payés sur le budget général, que les acquis ne seront pas remis en cause et que le cadre réglementaire confirmera les déclarations officielles du ministère à cet égard. Quant aux différentes revendications, notamment le calendrier de mise en œuvre des engagements financiers, les mêmes sources ont souligné qu’elles seront soumises à la table du Premier ministre pour être tranchées.

Les nouvelles déclarations du ministère de la Santé devraient rassurer les professionnels de la santé du secteur public, qui craignaient de perdre leurs acquis et leur statut dans le cadre de la réforme des groupes sanitaires territoriaux. Les syndicats sectoriels ont cependant indiqué qu’ils continueront à revendiquer la satisfaction de leurs autres revendications, notamment le calendrier de mise en œuvre des engagements financiers

Al-Bayan

Le problème de la rareté de l’eau est devenu structurel et nécessite un changement des pratiques quotidiennes Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a déclaré au parlement que « le problème de la rareté de l’eau est devenu structurel et nécessite un changement des pratiques quotidiennes », soulignant l’importance des activités de sensibilisation et d’information.

Baraka a déclaré, en réponse à des questions orales dans le cadre de la session thématique sur les programmes de sensibilisation et d’information sur l’économie de l’eau, que le ministère est en train de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation globale, axée sur la sensibilisation à la situation actuelle en diffusant la conscience et en expliquant les difficultés qui se posent, ainsi que sur l’explication de ce qui doit être fait pour économiser l’eau et arrêter son gaspillage. Le ministre a décrit la situation des ressources en eau comme « délicate », affirmant qu’elle nécessite « un effort collectif », auquel doivent participer les citoyens aux côtés des acteurs du secteur agricole en économisant l’eau.

La déclaration de Baraka est une reconnaissance importante de la gravité du problème de la rareté de l’eau au Maroc. Le pays est confronté à une sécheresse persistante qui a entraîné une baisse des niveaux des nappes phréatiques et des réservoirs d’eau.

La campagne de sensibilisation du ministère est une initiative bienvenue, mais elle ne suffira pas à résoudre le problème de la rareté de l’eau. Il faudra également des mesures plus concrètes, telles que l’augmentation de l’efficacité de l’irrigation et la réduction de la consommation d’eau dans les secteurs résidentiel et industriel.

Les citoyens ont également un rôle à jouer dans la lutte contre la rareté de l’eau. Ils peuvent contribuer en adoptant des comportements plus économes en eau, tels que la réduction de la durée des douches, le remplacement des robinets qui fuient et l’utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage.

Assahra Al Maghribiya

Le Maroc commence à imposer des restrictions strictes pour faire face au stress hydrique

Le Maroc a commencé à imposer des restrictions strictes pour faire face au stress hydrique que le pays connaît. Ces mesures interviennent dans un contexte de prévision d’une nouvelle année sèche et de chiffres alarmants concernant la situation des barrages. Les mesures comprennent la fermeture des hammams et des stations de lavage de voitures dans les villes 3 jours par semaine, la limitation de la culture de certains légumes qui consomment beaucoup d’eau et l’interdiction d’arroser les terrains de golf avec de l’eau potable ou souterraine.

Le ministre de l’Intérieur a adressé une circulaire aux walis et aux gouverneurs pour les exhorter à rationaliser la consommation de l’eau. Il les a invités à tenir des réunions avec les distributeurs d’eau le premier jour de chaque mois afin de déterminer et de mettre à jour régulièrement la carte de consommation de l’eau, afin d’identifier les quartiers les plus consommateurs d’eau. Ces mesures sont une reconnaissance importante de la gravité du problème du stress hydrique au Maroc. Le pays est confronté à une sécheresse persistante qui a entraîné une baisse des niveaux des nappes phréatiques et des réservoirs d’eau.

Elles sont également une nécessité pour faire face à la pénurie d’eau qui s’aggrave. Le Maroc a besoin de prendre des mesures plus ambitieuses pour réduire sa consommation d’eau, notamment en augmentant l’efficacité de l’irrigation et en réduisant la consommation d’eau dans les secteurs résidentiel et industriel. Les citoyens ont également un rôle à jouer dans la lutte contre le stress hydrique. Ils peuvent contribuer en adoptant des comportements plus économes en eau, tels que la réduction de la durée des douches, le remplacement des robinets qui fuient et l’utilisation de l’eau de pluie pour l’arrosage.

Al Massae

Les bénéfices des banques marocaines dépassent les 30 milliards de dirhams

La Banque centrale du Maroc (BAM) a annoncé que le produit net bancaire des banques marocaines a atteint 30,2 milliards de dirhams au cours des six premiers mois de l’année 2023, enregistrant une croissance de 9% en glissement annuel.

Dans son dernier tableau de bord sur les « institutions de crédit et assimilées », la BAM a indiqué que le résultat net des banques a, quant à lui, enregistré une croissance de 13,6% à 9,3 milliards de dirhams au cours de la même période.

À la fin du mois de juin 2023, le système bancaire marocain comptait 88 institutions de crédit et assimilées, dont 24 banques (5 banques participatives et 3 fenêtres participatives), 29 sociétés de financement, 6 banques étrangères, 11 associations de microcrédit et 17 institutions de paiement.

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