L’Economiste
Impôts: les ATD s’invitent chez les hôteliers
Plusieurs entreprises touristiques font actuellement l’objet d’une procédure d’avis à tiers détenteur (ATD) auprès des banques. En cause, le retard de reversement au Trésor des recettes de la taxe de séjour au titre des années non prescrites. Taxe, faut-il le rappeler, payée par les clients pour chaque nuitée passée dans un établissement d’hébergement et dont le montant varie de 10 à 25 DH par nuitée en fonction de la catégorie de l’hôtel.
Dans certains cas, l’enjeu financier s’élève à plus de 1 million de DH. A l’origine des impayés, les effets de la crise sanitaire dont la majorité des entreprises touristiques ne se sont toujours pas remises deux ans après la levée des restrictions de circulation liée au Covid. D’autant plus que beaucoup d’entre elles font également face aux échéances du crédit bancaire garanti Damane Oxygène et Damane Relance. La croissance des nuitées enregistrée au cours des derniers mois ne doit pas cacher la situation financière de certaines structures touristiques qui restent fragiles puisqu’elles sont loin du niveau atteint par le secteur en 2019.
Libération
L’insoutenable crime perpétré contre l’oasis de Drâa
« Ruine, destruction et désolation », c’est ainsi que Jamal Akchbab, président de l’Association des amis de l’environnement à Zagora, décrit la situation actuelle de l’oasis de Draâ, considérée comme la plus grande au niveau de l’Afrique du Nord. Selon lui, nous assistons à la disparition d’un patrimoine matériel et immatériel qui représente 14% de la superficie du Maroc et qui constitue un système écologique inédit qui préserve les zones du nord et centre de la désertification et des vents du chergui.
« Ce qui se passe actuellement est un crime écologique contre un patrimoine humain, civilisationnel et écologique », a-t-il martelé. D’après notre interlocuteur, cette situation incombe à trois facteurs, à savoir « la sécheresse, les feux et les politiques agricoles calamiteuses (notamment la culture de la pastèque) ».
Al Bayane
Droit de grève: le PPS appelle à un texte équilibré
Le groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme a souligné, dans son intervention dans le cadre du débat général autour du projet de loi organique 97.15 fixant les conditions et les modalités de l’exercice du droit de grève au Maroc, lors de la réunion de la commission des secteurs sociaux, jeudi 18 juillet, qu’il aspire à l’adoption d’un texte « équilibré » qui « ne suscitera pas au moins le rejet catégorique de tous ».
Prenant la parole, au nom du groupe du progrès et du socialisme dont elle est membre, la députée Zahra El Moumen a rappelé qu’il s’agit d’un projet prioritaire qui transcende la logique de la majorité/opposition et du politique/syndicat ainsi que celle de la suspicion réciproque entre la classe ouvrière et l’entreprise avant d’affirmer que son adoption requiert un travail en profondeur pour peaufiner une nouvelle mouture en phase avec le Maroc d’aujourd’hui et à même de répondre aux aspirations et attentes de tous les partenaires dont en premier lieu les travailleurs et les employeurs.
Assahra Al Maghribia
Les pharmaciens augmentent leur vigilance pour lutter contre la commercialisation illégale des médicaments
Des syndicats de pharmaciens entendent se lancer dans un processus de coordination avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, ainsi que les autres départements concernés pour dénoncer les parties œuvrant dans le stockage et la distribution des médicaments en dehors des exigences de la loi 17-04 portant code du médicament et de la pharmacie, selon des sources médicales.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’élévation du niveau de vigilance pour poursuivre les abus dans les transactions dans le domaine pharmaceutique, afin de protéger la santé des patients et éviter de nuire à la profession de la pharmacie, indique-t-on, ajoutant que les professionnels envisagent de partager les données dont ils disposent concernant la délivrance de médicaments en dehors du cadre légal, conformément aux dispositions en vigueur.
Fès: Sadiki lance les travaux de construction du marché de gros de poissons d’une valeur de 50 MDH
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki, a lancé, samedi à Fès, les travaux de construction du marché de gros de poissons pour un coût global de 50 millions de dirhams (MDH).
Dans une déclaration à la presse à cette occasion, il a indiqué que la réalisation du Marché de gros au poisson de Fès, qui est situé au niveau du quartier industriel Bensouda, s’inscrit dans le cadre de la stratégie Halieutis qui vise le renforcement du réseau des marchés de gros au poisson à travers le Royaume.
Cette nouvelle structure sera réalisée sur une surface globale de 2 hectares, dont près de 3.800 m² couverts. Elle sera dotée d’un espace d’étalage et de vente des produits de la pêche, de sas d’identification et d’expédition, d’installations de froid, d’une chambre froide, de locaux socio-collectifs, d’un pont-bascule, de locaux administratifs et techniques et de parkings et aménagements extérieurs.
Benmoussa sommé de s’expliquer sur l’exclusion de cadres éducatifs du recensement général de la population et de l’habitat
Le groupe de l’Union Nationale du Travail au Maroc (UNMT) à la Chambre des Conseillers a fait savoir qu’un certain nombre de cadres de l’éducation nationale ont été surpris par leur exclusion de participation au recensement général de la population et de l’habitat de 2024, et ce, après avoir été sélectionnés depuis mars dernier pour prendre part à cette opération prévue le mois de septembre prochain.
À travers une question orale adressée au ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, le groupe a ajouté que les intéressés se plaignent de « leur exclusion de la participation à l’opération de recensement malgré tous les efforts qu’ils ont déployés, et les étapes franchies, sous prétexte que la période du recensement coïncide avec la rentrée scolaire 2024/2025 », en plus d’autres motifs injustifiés.
Al Ahdath Almaghribia
Réunion marathon autour de la procédure civile
Après un long et tumultueux parcours, la Commission de justice, de législation et des droits de l’Homme à la Chambre des représentants, a adopté samedi après minuit, le projet de loi de procédure civile, après avoir examiné plus de 1.000 amendements présentés par les groupes parlementaires de majorité et d’opposition.
Le projet de loi de procédure civile a été approuvé par 21 députés de la majorité et rejeté par 8 membres de l’opposition, sans aucune abstention, après une réunion de 14 heures, de 9h30 à 01h du matin samedi, durant laquelle le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a approuvé certains amendements et en a rejeté d’autres, alors que certains groupes ont décidé de retirer certains de leurs amendements après leur examen.
Al Massae
Les professionnels de santé hâtent la réponse du Chef du gouvernement à leurs revendications
La coordination syndicale nationale du secteur de santé a révélé qu’elle n’a pas reçu, au 20 juillet, de réponse de la part du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, à leur position formulée à l’égard des propositions du gouvernement afin de surmonter la situation de crise que vit le secteur de la santé.
La coordination a souligné, à cet égard, qu’elle attend que le gouvernement réponde aux « revendications légitimes contenus dans l’accord et les procès-verbaux signés avec l’ensemble des syndicats dans leurs aspects moral, juridique, financier, collectif et catégoriel, de manière à rendre justice au personnel de santé et le valoriser, le motiver et le rassurer quant à son avenir dans le but de garantir son adhésion au chantier de réforme du système de santé, surmonter la situation de crise continue que connaît le secteur de santé et ainsi fournir les prestations et répondre aux besoins sanitaires essentiels des citoyens ».
Al Akhbar
Des messages anonymes menacent de pirater les comptes bancaires des Marocains
Les opérations d’escroquerie visant les comptes bancaires des Marocains à travers les applications bancaires sur smartphone ont refait surface, avec plusieurs clients de banques et utilisateurs d’applications bancaires sur téléphones mobiles victimes d’une nouvelle vague de piratage via des messages électroniques (SMS, WhatsApp et e-mails). Ces messages frauduleux indiquent qu’un courrier a été envoyé aux clients comportant un code d’envoi et un lien.
De nombreux citoyens relaient des informations faisant état de la disparition d’argent de leurs comptes bancaires. Pour lutter contre ces cyberattaques, des spécialistes de la cybersécurité ont appelé les utilisateurs à se conformer à un ensemble de mesures. Il s’agit notamment d’éviter de cliquer sur tout lien qui leur parvient via SMS, WhatsApp ou par courrier électronique, et de supprimer tout message suspect dès sa réception.