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La grève contre la réforme des retraites : à qui profite-t-elle ?

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Les appels à la mobolisation contre la réforme des retraites en France ne cessent de s’éléver de part et d’autre. Des manifestations suivies par des spécialises en économie qui essaient d’évaluer leur impact sur les secteurs d’activité qu’ils soient privés ou publics et qui toutefois se contredisent.

En effet, les grèves vont se poursuivre tant que le gouvernement français ne rennonce pas à sa réforme que la plupart des syndicats rejettent et qui risque par ailleurs de conduire vers une crise sociale et économique, surtout dans une conjoncture difficile, marquée par la crise énergétique, le recul de la place de la France dans certains pays d’Afrique et la place de l’Europe dans le nouvel ordre mondial.

Une grève qui est vue par des spécialistes comme un phénomène qui date de si loin dans l’histoire chaque fois qu’il s’agit de la réforme des retriates mais qui reste en dépit des durcissements que ce soit de la part du gouvernement ou de la classe ouvrière, moins grave sur l’activité économique dans son ensemble.

Ainsi, partant d’une approche purement micréconomique, les grèves qui ont eu lieu durant le mois de janvier n’ont pas eu un impact négatif sur l’économie française quoique des secteurs commele transport, l’éléctricité et les raffineries ont été les plus ciblés par ces grèves. De même pour le commerce et les prestataires de service comme les agences de communication, de publicité, des bureaux d’études et d’autres professions liées à ce secteur.

Ce faible impact est en relation avec les mutations que connait l’économie mondiale, axée ede plus en plus sur le numérique et chose qui a été prouvée durant la pandémie Covid-19. Une nouvelle forme de travail à distance en plus d’une tendance vers la robotisation du secteur indusriel qui ne cesse de contribuer dans le chômage technologique, privant plusieurs personnes de leurs emplois et par conséquence de leur gagne pain. A cela s’ajoute évidement les conséquences du post-covid, avec toutefois des licenciements et des réductions de l’effectif des employés.

Cependant, d’autres spécialistes sont très sceptiques et s’attendent à une nouvelle crise économique si toutefois les grèves s’accentuent et mainrtiennent un rythme ascendant des grévistes. Des perturbations dans certains secteurs peuvent conduire à des fermetures d’entreprises et par conséquent à des pertes d’emploi, des insuffisances de produits sur le marché face à une demande élevée. Ce qui entraînera sans aucun doute une hyperinflation et un recous à l’importation par le gouvernement. Tout cela peut dans une certaine mesure imputer la balance commerciale le budget d’Etat selon une approche macroéconomique.
Tout cela est pris en consdération par des analystes qui voient dans ces grèves une opportunité pour d’autres modes de grimper sur l’échelle et se mettre en accord avec le projet phare de réforme du président Emmanuel Macron, arrivé lundi sur la table de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée, première étape d’un parcours parlementaire qui s’annonce houleux. Agitées et laborieuses, les discussions ont traîné en longueur autour du premier article, sur la disparition progressive de plusieurs régimes spéciaux de retraite.

Enfin la question restée posée et dans le suspens d’un changement des attitudes des uns et des autres, la réforme des retraites pour l’année 2023 est indiscutable et irréversible selon le président de la république française. Cependant, jusqu’à quel point les manifestants vont tenir face à une décision gouvernementale qui rejette toute discussion.

ML

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