La Fédération des éditeurs regrette le statut actuel de la profession de journaliste et appelle le Parlement à abandonner le projet
Le bureau exécutif de la Fédération des éditeurs a regretté le résultat de la gestion de la profession de journaliste, qui s’est écartée des valeurs défendues par la génération dorée, dont la dernière en date est la recommandation par l’organe exécutif d’un projet de loi sur le comité directeur qui est inconstitutionnel, régressif et offensant pour la profession et notre pays .
Le bureau exécutif de la Fédération des éditeurs, dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion de vendredi dernier, a appelé les députés de la nation à abandonner le projet de loi du « comité temporaire » chargé de diriger le conseil de presse inconstitutionnel, et les a appelés à écouter la voix de la logique et de la sagesse et le pouls de la société et les fondements constitutionnels, juridiques et éthiques de l’autorégulation de la profession et à abandonner ce projet inquiétant dans l’intérêt de la patrie et des médias libres et équitables, ainsi que l’intérêt des ambitions du Royaume en matière de droits de l’homme pour lesquelles les pères fondateurs se sont sacrifiés.
Le communiqué a souligné que le Bureau exécutif, « tout en recevant avec satisfaction la réponse forte et spontanée de l’opinion publique professionnelle, de la société civile, des acteurs associatifs et politiques et des personnalités connues pour leur intégrité et leur compétence à ce projet, considère que cette question est non seulement importante pour cibler d’autres organisations professionnelles et le favoritisme, mais aussi pour cibler la presse nationale, son indépendance, ses aspirations à réhabiliter et consolider son pluralisme ».