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La Cour d’appel fixe la première session du procès du Dr Tzazi

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La Cour d’appel de Casablanca a décidé de fixer la première audience du procès du Dr Hassan Tazi, le plus célèbre médecin esthétique du Maroc, au jeudi 13 avril, correspondant au 22 ramadan, après que le juge d’instruction eut achevé le dossier.

Le tribunal a accusé le Dr Tazi de « crime de traite des êtres humains en leurre de personnes et en exploitant leur vulnérabilité, leur besoin à des fins d’exploitation pour commettre des actes criminels (fraude et escroquerie de donneurs de bonne foi) au moyen d’une bande criminelle et par polygamie et perpétration habituelle et de les commettre contre des mineurs de moins de 18 ans souffrant de la maladie ».

Il a également été accusé de « l’infraction consistant à bénéficier de fonds obtenus par l’intermédiaire de victimes de la traite des êtres humains ayant connaissance du crime de traite des êtres humains, du délit de participation à la fraude et du délit de participation à la falsification et à l’utilisation de documents commerciaux et à la fabrication et à l’utilisation de preuves contenant de faux faits ».

Il a également été accusé de « délit de fraude ou de fausse déclaration par le « prestataire médical » en sa qualité de directeur du sanatorium, de délit d’augmentation illégale des prix, de délit d’exploitation de la faiblesse et de l’ignorance du consommateur, et de délit de participation à l’enregistrement et à la distribution d’images de personnes sans leur consentement ».

Le célèbre chirurgien plasticien s’expose aux sanctions prévues aux articles 448-1, 448-2, 448-3, 448-4, 448-5, 448-10, 540, 129, 357, 366 et 447-1 du Code pénal, 136 de la loi portant Code de la couverture maladie, 73 de la loi sur la pratique médicale, 12. 104 sur la liberté des prix et de la concurrence et 59 et 184 de la loi portant mesures de protection des consommateurs.

En avril 2022, la police judiciaire a déféré huit personnes, dont une femme, propriétaire d’une clinique privée dans la même ville et un certain nombre d’employés et de fonctionnaires, au procureur de la République compétent près la cour d’appel de Casablanca, soupçonnées d’implication dans une affaire liée à la fraude, à la falsification et à son utilisation dans des factures liées à des traitements médicaux.

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