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La cour administrative de Tanger prononce l’exclusion de Mohamed Cherkaoui et de trois de ses adjoints pour violations légales

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Le tribunal administratif de Tanger a prononcé, ce lundi 21 octobre la révocation de Mohamed Charkaoui, président suspendu de la commune urbaine de Tanger, membre du Parti du mouvement populaire, ainsi que de trois de ses adjoints : Ridouane Bouhid, premier adjoint, et Mohamed Achboun, deuxième adjoint, issus du parti de l’Union constitutionnelle, et Ahmed Machichou, troisième adjoint, affilié au parti de l’Union socialiste des forces populaires.

La révocation de Mohamed Charkaoui et de ses adjoints fait suite à une décision de suspension prise par le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Younes El Tazi, en réponse à un rapport qualifié de « noir » par l’inspection du ministère de l’intérieur.

Ce rapport fait état de soupçons sur l’implication du président déchu et de ses adjoints dans une série de violations de la loi, notamment dans la délivrance de certificats administratifs relatifs à l’accès à l’eau et à l’électricité, ainsi que de permis de commerce et d’urbanisme. Il a également mis en évidence des travaux effectués sur une route dans une zone inhabitée, destinés à valoriser un terrain voisin appartenant à l’un des députés.

Le tribunal administratif de Tanger avait déjà reporté à deux reprises la décision finale sur l’affaire, avant de statuer sur le rejet lundi, en présence de l’avocat de Mohamed Charkaoui, qui a été confronté aux accusations portées contre lui.

La défense de Charkaoui a soutenu que son client n’était pas impliqué dans les accusations qui lui étaient reprochées, affirmant que la décision de le destituer de la présidence de la commune urbaine de Tanger était « illégale ». Cependant, cela n’a pas suffi à le protéger face aux allégations contenues dans le rapport de l’Inspection du ministère de l’Intérieur.

En outre, le wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Younes El Tazi, avait émis, à la mi-septembre dernier, une décision suspendant Mohamed Charkaoui et ses trois adjoints de leurs fonctions, renvoyant cette décision au tribunal administratif qui a prononcé leur destitution aujourd’hui.

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