La Commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants a approuvé, dans la nuit du mardi au mercredi 12 novembre 2025, la première partie du projet de loi de finances pour l’année 2026, à la majorité de ses membres.
Sur un total de votes exprimés, 24 députés ont voté pour, tandis que 10 s’y sont opposés.
Lors de cette séance, à laquelle a assisté M. Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, 350 amendements ont été présentés :
- 325 émanant de l’opposition,
- 23 de la majorité, et 2 propositions introduites par le gouvernement.
Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la séance, Mme Zina Chahim, présidente de la Commission des finances et du développement économique, a salué « le climat positif » qui a marqué les travaux, soulignant le sérieux et la qualité du débat entre les différents groupes parlementaires.
« Les amendements présentés ont principalement porté sur les dispositions douanières et fiscales », a-t-elle précisé, ajoutant que le vote s’est déroulé dans un esprit de concertation, marqué par l’écoute et la réactivité du gouvernement face aux observations de la majorité comme de l’opposition.
Lors des discussions générales autour du projet de loi de finances, la ministre de l’Économie et des Finances, Mme Nadia Fettah, avait souligné que le contexte d’élaboration de la loi de finances 2026 reflète une nouvelle phase de la dynamique économique nationale.
« Le débat ne porte plus sur la résilience ou sur la réduction des effets des crises, mais sur la consolidation d’une croissance durable et la diversification des sources de richesse dans le cadre d’une économie marocaine solide, engagée dans une vision stratégique à long terme », a-t-elle déclaré.
La ministre a ajouté que le Maroc a su préserver ses équilibres macroéconomiques et renforcer sa souveraineté financière, grâce aux réformes fiscales, à la rationalisation des dépenses publiques et à l’amélioration de la mobilisation des ressources.
Ces efforts ont permis, selon elle, de réduire l’endettement et de renforcer la confiance des institutions financières internationales, ouvrant ainsi la voie à une attractivité accrue pour les investisseurs étrangers






