La Chambre des représentants a adopté, à la majorité, le projet de loi de finances n°50.25 pour l’exercice 2026, lors d’une séance plénière de plus de trois heures tenue vendredi 14 novembre 2025.
Le texte a obtenu 165 voix favorables contre 55 voix défavorables, sans aucune abstention.
Quelques heures plus tôt, la Chambre avait déjà approuvé, également à la majorité, la première partie du même projet de loi, à l’issue d’une séance qui s’est prolongée jusqu’aux premières heures de la matinée.
Cette première partie avait recueilli le même résultat : 165 voix pour, 55 contre, et aucune abstention, en présence de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et du ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa.
Selon le rapport de la Commission des finances et du développement économique, un total de 350 amendements a été déposé sur le projet de loi de finances 2026 :
• 328 amendements sur la première partie
• 22 amendements sur la deuxième
Parmi eux, 30 amendements ont été retenus dans la première partie :
• 2 émanant du gouvernement
• 23 des groupes de la majorité
• 73 du groupe socialiste–opposition fédérale
• 46 du Mouvement populaire
• 37 du Parti du progrès et du socialisme
• 117 du groupe Justice et Développement
• 30 déposés par la députée Fatima Tamni
Lors du débat général, la ministre Nadia Fettah a souligné que la préparation du budget 2026 s’inscrit dans une nouvelle phase de dynamisme économique, marquée par le passage d’une logique de résilience face aux crises à une vision axée sur la croissance durable et la diversification des sources de création de richesse.
Elle a insisté sur le fait que ce projet de loi cherche à instaurer un équilibre entre rigueur budgétaire et ambition de développement, en tant que cadre à la fois financier et stratégique, conforme aux orientations du Nouveau modèle de développement.
La ministre a rappelé que le Maroc est parvenu à préserver ses équilibres macroéconomiques et à renforcer sa souveraineté financière, grâce aux réformes fiscales, à la rationalisation des dépenses et à l’amélioration de la mobilisation des ressources. Ces efforts ont permis de réduire la dette et de consolider la confiance des institutions internationales, ce qui contribue à attirer davantage d’investissements étrangers.
La Chambre des représentants se réunira à nouveau ce vendredi pour discuter et voter la deuxième partie du projet de loi de finances, avant de procéder au vote final du texte dans son intégralité.






