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La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances pour l’année 2024

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La chambre des représentants a approuvé, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances pour l’exercice 2024, tel qu’amendé, à l’issue d’une séance plénière qui s’est prolongée jusqu’aux premières heures de la journée de mercredi.

La première partie du projet de loi a été approuvée par 175 députés, 59 s’y sont opposés et un député s’est abstenu de voter.

Les amendements, qui ont été au cœur des discussions lors de cette séance à laquelle ont participé la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, ont porté principalement sur la réforme progressive de la taxe sur la valeur ajoutée, de la taxe intérieure de consommation, des tarifs douaniers et des taux de la taxe sur la valeur ajoutée afin d’en assurer la neutralité.

Répondant aux commentaires et aux questions des députés sur le contenu du projet de loi de finances, le ministre de l’Économie et des Finances a souligné qu’il est basé sur le renforcement de la viabilité des finances publiques en tant que condition essentielle pour poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles et la consolidation de l’État social.

Fettah a expliqué que le gouvernement œuvrera à la réduction progressive du déficit budgétaire, « ce qui mettra les finances publiques sur une trajectoire descendante en termes de niveau d’endettement et renforcera les équilibres financiers », notant que malgré les contraintes externes liées à la situation d’incertitude, le gouvernement a réussi à atteindre trois objectifs fondamentaux liés à la mise à disposition des crédits financiers nécessaires à la mise en œuvre des chantiers de la protection sociale, à l’adoption de la transparence et de la clarté en matière de réforme des caisses de compensation, ainsi qu’au maintien de la maîtrise du cadre macro-économique.

Elle a souligné que le gouvernement œuvrera au renforcement de l’investissement public en poursuivant les grands projets d’infrastructures et les différentes stratégies sectorielles, précisant que cet effort d’investissement de l’Etat, qui atteindra 335 milliards de dirhams à l’horizon 2024, permettra de renforcer les infrastructures nécessaires à l’économie nationale.

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