Gaza : Assassinat d’Abou Hamza, porte-parole des Brigades Al-Qods, dans une frappe israélienne
Les médias palestiniens ont annoncé la mort de Naji Abou Seif, porte-parole militaire des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, connu sous le nom de guerre « Abou Hamza », lors d’un raid israélien mené à l’aube du mardi 18 mars 2025 sur la bande de Gaza.
Dans un communiqué, les Brigades Al-Nasser Salah al-Din ont également fait part du décès de Mohammed Mahmoud Al-Batran, commandant de l’unité d’artillerie et membre du conseil militaire de la brigade centrale, précisant qu’il a succombé à une frappe israélienne.
Le bilan des attaques israéliennes contre Gaza s’est encore alourdi, atteignant 419 morts et des centaines de blessés, majoritairement des enfants, selon le ministère de la Santé palestinien.
De son côté, le Hamas a confirmé que plusieurs hauts responsables de son gouvernement à Gaza figuraient parmi les victimes des frappes nocturnes, dont Issam Al-Da’alis, chef du comité de suivi des affaires gouvernementales, ainsi que le général Mahmoud Abou Wafah, sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur, le général Bahjat Abou Sultan, directeur des services de sécurité intérieure, et Ahmed Al-Hattah, sous-secrétaire du ministère de la Justice.
Le Hamas a pointé du doigt les États-Unis, qu’il accuse de complicité directe dans les massacres à Gaza, dénonçant leur soutien politique et militaire inconditionnel à Israël. Le mouvement a notamment réagi aux déclarations de l’administration du président Donald Trump, qui a reconnu avoir été prévenue en amont des frappes israéliennes.
Dans un communiqué, le Hamas a affirmé que « la reconnaissance de l’administration américaine quant à sa connaissance préalable de l’agression israélienne démontre son implication active dans la guerre d’extermination contre notre peuple », ajoutant que « Washington porte l’entière responsabilité des massacres, du meurtre de femmes et d’enfants à Gaza » en raison de son soutien indéfectible à l’occupation.
