Robert Cardarelli, chef de la mission du Fonds monétaire international au Maroc, a déclaré que le Royaume du Maroc pourrait passer à l’étape finale de la libéralisation de son taux de change, le dirham, lorsque le taux d’inflation atteindra l’objectif de 2 % ou moins. Cet objectif devrait être atteint dans les deux prochaines années ou plus.
Le représentant du Fonds monétaire international au Maroc, M. Cardarelli, a souligné dans des déclarations à Bloomberg East que la réalisation de la libéralisation du taux de change du dirham exige la satisfaction de deux conditions fondamentales. La première condition est la réduction du taux d’inflation à l’objectif fixé de 2%. La deuxième condition concerne la confiance dans les perspectives économiques.
Il est à noter que le Maroc a entamé le processus de libéralisation de son taux de change en 2018, en augmentant la marge de fluctuation du taux de change de 0,3 % à 2,5 %. En 2020, cette limite a été portée à 5 %, et le dirham a été lié à un panier de devises comprenant l’euro pour 60 % et le dollar pour 40 %.
Le Fonds monétaire international a demandé à plusieurs reprises au Maroc de progresser dans la libéralisation du taux de change du dirham. Toutefois, il a réitéré cette demande après que le gouvernement marocain a été convaincu de la nécessité de préparer l’environnement économique et social pour accompagner cette démarche, comme l’a souligné Abdelatif Jouahri, gouverneur de la Banque centrale du Maroc, lors d’une précédente interview avec Bloomberg.
Quant à Roberto Cardarelli, directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale au Fonds monétaire international, il semble que la décision d’élargir la fourchette de libéralisation du dirham au-delà du taux actuel de 5 % ne sera pas facile à prendre pour l’instant.






