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Fonctionnaires : la 2e tranche de hausse est versée

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En ce mardi 1er juillet, les fonctionnaires de l’administration publique, notamment ceux relevant du secteur de la santé, ont reçu un virement de 500 dirhams correspondant à la deuxième tranche de l’augmentation générale des salaires.

Cette mesure s’inscrit dans le prolongement de l’engagement gouvernemental à améliorer le pouvoir d’achat des agents du service public.

Annoncée précédemment, cette nouvelle revalorisation — d’un montant fixe de 500 dirhams — est versée à compter de juillet 2025, consolidant ainsi une série d’initiatives issues du dialogue social de 2024.

Elle concerne l’ensemble des fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales, portant ainsi l’enveloppe globale de revalorisation à 1 000 dirhams.

Par cette décision, l’exécutif réaffirme sa volonté de renforcer durablement les revenus des salariés du secteur public, à travers des dispositifs budgétaires ciblés, visant une amélioration tangible des conditions de vie et de travail dans les services publics.

En outre, la première tranche de cette revalorisation, d’un montant de 1 000 dirhams nets, avait été versée en deux temps à partir du 1er juillet 2024. Elle avait profité aux fonctionnaires des administrations centrales, des collectivités territoriales ainsi que des établissements publics, à l’exception de ceux ayant déjà bénéficié de hausses spécifiques.

Dans un précédent communiqué, le gouvernement avait détaillé les efforts déployés dans divers secteurs, en particulier dans l’enseignement et la santé. Ainsi, une enveloppe de 17 milliards de dirhams a été consacrée à la revalorisation des personnels de l’éducation nationale, tandis que 2 milliards ont été alloués à l’enseignement supérieur, et 3,5 milliards au secteur de la santé.

Ces mesures permettront de faire passer le salaire net mensuel moyen dans la fonction publique à 10 100 dirhams à l’horizon 2026, contre 8 237 dirhams en 2021. De même, le salaire minimum dans le secteur public sera relevé de 3 000 à 4 500 dirhams, soit une hausse de 50 % sur une période de cinq ans.

Par ailleurs,  l’ensemble des revalorisations engagées par le gouvernement représente un investissement budgétaire estimé à 45,7 milliards de dirhams d’ici 2026.

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