C’était le dernier obstacle avant le sacre: le FC Barcelone a maîtrisé l’Atlético Madrid 1-0 dimanche lors de la 30e journée de Liga, et compte désormais onze points d’avance à huit journées de la fin du championnat sur le Real Madrid, vainqueur du Celta Vigo 2-0 samedi.
Après trois matches sans victoire en championnat, les Catalans ont ouvert la marque juste avant la pause en contre, sur un ballon lancé en profondeur par Ronald Araujo, remis dans l’axe par Raphinha et placé du droit par Ferran Torres, qui est parvenu à tromper Jan Oblak (44e). Un but qui va faire le plus grand bien à l’ailier blaugrana, relancé par Xavi sur ce match de gala et qui n’avait marqué qu’un seul but toutes compétitions confondues depuis le 1er novembre (lors du succès 4-0 à Elche le 1er avril, pour sa dernière titularisation).
« C’est un but particulier pour moi, cela faisait un bout de temps que je n’avais plus célébré un but ici, au Camp Nou, donc j’en suis très heureux. Le football peut te mener à mille scénarios, mais on dépend de nous-mêmes, on est sur le bon chemin », a résumé l’international espagnol à la fin du match.
En l’absence d’Ousmane Dembélé, dont le retour est attendu la semaine prochaine, Torres s’est montré plus réaliste que le goleador polonais Robert Lewandowski, muet pour le quatrième match de suite.
Auteur d’un début de saison en boulet de canon, « Lewy » a levé le pied depuis janvier: au cours des neuf derniers matches des Barcelonais, l’avant-centre n’a marqué que lors d’une seule rencontre, à Elche, précisément. Et à la dixième minute, le Camp Nou n’a pas hésité à scander le nom de « Messi, Messi ! », comme à chaque match depuis que la rumeur d’un éventuel retour en Catalogne de « la Pulga » (puce, en espagnol) s’est propagée.
Les retours de Frenkie de Jong, aligné d’emblée dans le onze, et de Pedri, entré en jeu à la 61e minute à la place de Ferran Torres, n’ont pas redonné beaucoup plus d’allant offensif à ce Barça moins étincelant qu’en début d’année, mais qui continue toutefois de filer vers le sacre.