Le ministre espagnol des Affaires étrangères a assuré, lundi au Sénat, que son objectif est de travailler avec «calme et sérénité» pour «consolider et rendre irréversible» la feuille de route de la nouvelle relation avec le Maroc. Lors de son intervention devant la commission chargée de rendre compte des grandes lignes d’action de la politique extérieure du Sénat, José Manuel Albares est revenu sur les douanes commerciales de Ceuta et Melilla avec le Maroc, rappelant «le calendrier convenu», qui a déjà inclus un second test réalisé le 24 février.
Ce deuxième test est le résultat d’un «travail diplomatique discret et patient», a-t-il expliqué. Le responsable a rappelé que le but était «d’éviter les scènes du passé et de consolider une frontière du XXIe siècle» entre deux pays voisins qui «doivent avoir les meilleures relations de voisinage».
Le chef de la diplomatie espagnole a également rappelé que la présidence tournante de l’Union européenne assurée par l’Espagne cette année se terminera par un sommet euro-méditerranéen, afin d’établir un véritable partenariat méditerranéen et la construction d’un «espace d’intérêts communs», tels que la migration, la sécurité énergétique et alimentaire. Pour le ministre, «il est très important» que la politique à l’égard du Maroc soit une politique d’État. «C’est presque une loi que d’avoir les meilleures relations possibles avec les pays avec lesquels on a des frontières communes», a-t-il conclu.