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Enseignement de l’Amazighe : Le Ministère confirme le maintien de la charge horaire à 30 heures

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Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports décide de maintenir la charge horaire actuelle de 30 heures pour l’enseignement de la langue amazighe dans les écoles publiques, malgré une vive protestation des enseignants.

Dans une lettre, le ministère précise que les enseignants de la langue amazighe font partie des corps enseignant du primaire, conformément à l’article 10 du statut particulier des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale. Il annonce qu’il ne changera pas les heures d’enseignement de la langue amazighe.

« En attendant une révision de la charge horaire des enseignants par l’autorité gouvernementale compétente en matière d’éducation, et après consultation de la commission permanente pour la révision et l’adaptation des programmes, la charge horaire hebdomadaire pour les enseignants de l’amazigh restera fixée à 30 heures », précise la lettre.

La département de l’Éducation nationale s’est également arrêté sur la méthode d’enseignement. Elle a indiqué que chaque classe recevra 3 heures d’enseignement de la langue amazighe, conformément aux programmes du primaire de 2021. En raison du manque de ressources humaines pour enseigner cette langue, il est envisagé de confier à un enseignant l’enseignement de l’amazighe dans plusieurs établissements, de manière à compléter la charge horaire nécessaire, en veillant à une organisation horaire appropriée.

Le ministère fait également référence à plusieurs documents officiels, notamment le programme scolaire de l’enseignement primaire élaboré en juillet 2021, ainsi qu’aux arrêtés ministériels n° 21-100 et n° 23-028 relatifs à l’introduction progressive de l’enseignement de la langue amazighe dans le primaire. La circulaire n° 24-152, qui encadre l’exécution du plan d’introduction progressive de cette langue pour les années scolaires 2024/2025 et 2025/2026, est également citée.

La lettre insiste sur l’importance d’assurer une répartition adéquate des classes pour les enseignants spécialisés en langue amazighe. Selon le ministère, il est crucial de veiller à ce qu’un enseignant soit désigné dans chaque établissement primaire de plus de 300 élèves, comme prévu par la circulaire ministérielle n° 2024/152. Il est également précisé que, pour chaque établissement scolaire, il conviendra d’attribuer au moins huit classes à l’enseignement de l’amazighe, en fonction de la structure de chaque école.

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