Dans une décision inattendue, plusieurs établissements scolaires ont suspendu leurs activités, ce lundi, en raison de la grève des enseignants, lancée en réponse à un appel des syndicats d’enseignants en solidarité avec les Palestiniens victimes de l’extermination en cours dans la bande de Gaza.
Les syndicats d’enseignants ont lancé un « jour de grève de la colère » en soutien au peuple palestinien et à sa résistance, tout en dénonçant la guerre d’extermination qu’il subit. Cependant, certains enseignants ont choisi de poursuivre leur mission professionnelle en classe, ce qui révèle un profond clivage au sein des syndicats.
Des acteurs du secteur éducatif ont critiqué ce qu’ils appellent le chaos qui touche le secteur, soulignant que la perte de temps scolaire fait du lycéen la première et dernière victime de cette situation. Ils estiment que les prises de position politiques et les grèves doivent se dérouler dans des cadres et à des moments qui respectent avant tout l’intérêt de l’élève.
Des sources ont évoqué des pressions exercées par certains syndicalistes sur les enseignants pour qu’ils cessent leur activité, dans le but de marquer un point qui serait ensuite mis en avant comme un « réussite syndicale » sur les réseaux sociaux, au détriment de l’intérêt supérieur des élèves, dans l’absence d’une réaction appropriée de la part du ministère concerné.