Éducation: Brarada dévoile aux syndicats le nouveau schéma des mutations après des mois de négociations
Les syndicats d’enseignement ont officiellement reçu le projet de décision du ministre de l’Éducation nationale et de l’enseignement préscolaire concernant les conditions et modalités d’organisation des mouvements de mutation des employés du ministère, un sujet qui a suscité de nombreux débats et désaccords entre les deux parties.
En réponse positive aux propositions des syndicats, le projet de décision du ministère inclut les mouvements de mutation régionaux, les mouvements de mutation provinciaux, ainsi que le mouvement national de mutation pour les cadres enseignants.
Le projet stipule que les mouvements de mutation régionaux seront organisés pour tous les employés travaillant dans la zone géographique de la région, et ce, après l’annonce des résultats des mouvements nationaux. Les mouvements provinciaux seront organisés après la publication des résultats des mouvements régionaux.
En revanche, le projet de décision a rejeté la demande d’établir une ancienneté d’au moins une année pour participer à la mutation dans toutes ses catégories, insistant sur la nécessité d’avoir une ancienneté de deux années scolaires dans le poste actuel jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Une autre nouveauté dans le projet de décision est l’interdiction de la mutation des enseignants des écoles pilotes vers des établissements non « pilotes ».
Le projet de décision ouvre également, pour la première fois, la possibilité de participer aux mouvements de mutation aux spécialistes de l’administration et de l’économie, à condition de donner la priorité aux fournisseurs de services (mennes) pour les postes de gestion, puis aux spécialistes en économie et gestion, tout en exemptant les cadres en charge de la gestion financière, matérielle et comptable des écoles fermées de la condition d’ancienté de deux ans.
Le projet de décision stipule également que les postes dans les mouvements de mutation nationale pour les cadres enseignants seront attribués selon plusieurs critères : priorité pour les enseignants souhaitant rejoindre leur conjoint hors de la direction régionale d’origine, pour les enseignants ayant passé 12 ans ou plus dans leur poste actuel, ainsi que sur la base de critères d’instabilité, qui dépendent de la stabilité dans l’établissement, la direction régionale, l’académie et l’établissement scolaire.