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Dans une interview accordée à « Belpresse » un responsable du ministère de Benmoussa répond aux critiques du système de base « vidéo »

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Nourredine Haj Mazar, chef du département de la gestion intégrée des enseignants, s’est dit étonné lorsque certains opposants au nouveau système de base ont parlé des sanctions disciplinaires incluses dans cette loi.

Il a expliqué dans une interview accordée à « Belpresse » qu’il a été surpris d’entendre un groupe d’intervenants sur les réseaux sociaux prétendre qu’il y avait deux pages ou plus du nouveau système de base spécifiques aux sanctions, soulignant que ces allégations étaient totalement fausses.

Il poursuit en soulignant que de telles affirmations ont un impact négatif sur le secteur de l’éducation, notant que si l’on compte le nombre de cas disciplinaires soumis au ministère chaque année, on en trouve entre 600 et 700 par an. Il a donc invité les observateurs du secteur de l’éducation à comparer les sanctions disciplinaires en vigueur dans le système général de base de la fonction publique avec le nouveau système.

A cet égard, il a déclaré : « Les sanctions dans l’ancien système étaient très limitées, mais la sanction la plus proposée par les conseils de discipline était l’exclusion temporaire du travail. Cette suspension temporaire est une sanction qui a un impact négatif sur l’employé, sa situation matérielle, morale et psychologique, ainsi que sur son ancienneté dans le grade et dans l’échelle, et elle affecte sa carrière professionnelle puisqu’il restera inéligible à la promotion pendant cinq ou dix ans.

C’est pourquoi les dispositions du nouveau système de base sont venues corriger cette situation, et ont donc introduit des sanctions graduées, laissant aux conseils de discipline le choix de la sanction afin de préserver le temps d’apprentissage de l’élève. En effet, dans ces sanctions, la suspension temporaire ne dépasse pas soixante jours, car l’enseignant n’est pas un employé ordinaire. S’il était suspendu pendant six mois, l’enseignement serait interrompu pendant six mois. Le nouveau système de base a donc introduit des dispositions plus souples.

En ce qui concerne le refus des enseignants de définir le nouveau système de base des tâches de l’enseignant, Haj Mazar a confirmé qu’il s’agissait de tâches essentielles, soulignant que l’audit et les détails de celles-ci relevaient de la décision du ministre de l’éducation nationale.

Il a mentionné qu’il y a plusieurs articles accompagnés d’une décision du ministre de l’éducation nationale, ce qui signifie qu’ils seront toujours soumis à la consultation des syndicats les plus représentatifs, et par conséquent la définition précise des tâches confiées à l’enseignant sera établie, et les points de désaccord seront résolus.

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