Dans son édition 2024, le classement « Best Countries Rankings » positionne le Maroc au deuxième rang en Afrique, perdant ainsi une place par rapport à 2023, désormais devancé par l’Égypte. À l’échelle mondiale, le Royaume se classe à la 39e position. Ce classement, qui évalue 89 pays, s’appuie sur plusieurs critères pour analyser la perception globale des nations.
En Afrique, l’Égypte occupe la première place, atteignant la 35e position mondiale, tandis que l’Afrique du Sud suit le Maroc en se classant troisième en Afrique et 40e dans le monde. En 2023, le Maroc avait dominé le classement africain. Le « Best Countries Rankings » se base sur divers facteurs, dont la qualité de vie, la puissance économique, l’influence culturelle et l’entrepreneuriat, pour évaluer les performances des pays.
Le rapport, publié par USNews & World Report, s’appuie sur une enquête réalisée auprès de plus de 17 000 personnes dans le monde, menée sur une période de trois mois. Cette enquête examine la perception des pays à travers plusieurs dimensions.
Les critères clés incluent l’accès à la nourriture, au logement, à l’éducation, aux soins de santé et à l’emploi. Des éléments tels que la sécurité, la stabilité politique et les libertés individuelles sont également pris en compte. Le Maroc a obtenu de bons résultats en matière d’accessibilité et de sécurité, mais a été moins performant dans les domaines de l’égalité des revenus, de l’éducation publique et des systèmes de santé.
Les auteurs du rapport soulignent par ailleurs la renommée de la cuisine marocaine, largement imitée à travers le monde. Ils rappellent que des ingrédients comme le safran, la menthe et les olives occupent une place centrale dans la gastronomie marocaine, avec le couscous comme plat emblématique.
Cependant, le classement met également en lumière certains défis persistants pour le Maroc, tels que le chômage élevé, la pauvreté et l’analphabétisme. Les auteurs notent enfin que plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé des préoccupations concernant les restrictions à la liberté d’expression dans le pays.