L’Union socialiste des forces populaires (USFP) procédé à un réaménagement notable de la composition de son Bureau politique, selon des sources concordantes citées par le journal « Belpresse » cette recomposition interne s’est traduite par la sortie de Younes Moujahid, Hanan Rihab, Saâdia Bensahli, parallèlement à l’intégration de nouveaux profils issus de la jeunesse ittihadie, ainsi que d’Imane Errazi, figure montante du parti, et d’El Hibri El Hibri, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement supérieur.
Ces changements ne se sont pas limités au Bureau politique. Le Conseil national du parti a, lui aussi, connu une évolution notable avec le retour de figures historiques de l’USFP, notamment Abdelkrim Benatiq, Mohamed Drouiche et Sofiane Khayrate, appelés à jouer un rôle actif au sein de cette instance stratégique.
D’après les mêmes sources, cette recomposition répond à une volonté affirmée de concilier renouvellement générationnel et capitalisation de l’expérience politique accumulée au fil des décennies. Le retrait de certaines personnalités du Bureau politique ouvrirait ainsi un espace plus large aux nouvelles générations, appelées à s’impliquer davantage dans les mécanismes de décision et dans l’élaboration des orientations futures du parti.
À l’inverse, le retour de cadres chevronnés au sein du Conseil national s’inscrit dans une logique d’accompagnement, de transmission et de consolidation des choix stratégiques, à un moment où l’USFP cherche à redéfinir son positionnement face aux mutations politiques, sociales et institutionnelles que connaît le pays.
Pour plusieurs observateurs de la scène politique nationale, cette combinaison entre rajeunissement des élites partisanes et réintégration de figures expérimentées pourrait constituer un levier de relance pour l’USFP, en renforçant sa cohérence interne et sa capacité à peser dans le débat public.
Dans ce contexte, la figure d’Idriss Lachgar continue de s’imposer comme centrale. Qu’on adhère ou non à ses choix et à son style de leadership, il demeure difficile de nier son statut d’acteur politique majeur. À une époque marquée par l’érosion des figures charismatiques, Lachgar s’affirme comme un dirigeant rompu aux rapports de force, maîtrisant les équilibres internes du parti et les logiques de confrontation politique, y compris dans la gestion des tensions et des rivalités internes.
