La politique d’investissement au Maroc a connu plusieurs transformations après la pandémie de la Corona, a affirmé le président du Conseil économique, social et environnemental, Ahmed Reda Chami, soulignant le rôle efficace des chambres professionnelles et leur contribution à la mise en oeuvre de ces transformations en raison de leur légitimité.
Ahmed Reda Chami a tenu ces propos dans son discours prononcé lundi à la Maison des conseillers à Rabat, à l’occasion de la séance fondatrice de l’ouverture du forum parlementaire des chambres professionnelles sous le slogan « Les chambres professionnelles et les défis de la promotion de l’investissement ».
Le président du Conseil économique, social et environnemental a mis en exergue le rôle des chambres professionnelles dans ce contexte, soulignant que « leur contribution effective mérite d’être mise en œuvre dans les ateliers d’investissement productif au niveau territorial, en raison de leur légitimité électorale, de leur large représentation sectorielle et de leurs capacités qui les qualifient pour jouer des rôles avancés à l’avenir ».
Chami a poursuivi en disant que le rôle que les chambres professionnelles peuvent jouer dans le domaine de l’investissement « peut être beaucoup plus important que les rôles joués par la Patronat , en posant la question : Voulons-nous que ces chambres jouent un rôle économique ou un rôle politique ? Et la réponse à cette question est la clé du sujet.
Chami a expliqué que le Maroc travaille actuellement sur des étapes clés dans le domaine de l’investissement, liées d’abord à la relance et à la revitalisation de l’économie nationale, en attirant les investissements privés nationaux et étrangers, outre la mobilisation des ressources de financement à même de créer un modèle de croissance plus dynamique et plus inclusif, ainsi que l’implication du Maroc dans les chaînes de production mondiales à valeur ajoutée en ciblant les secteurs prometteurs d’avenir.
Selon Chami, l’Etat s’appuie sur la nouvelle charte d’investissement, les différents mécanismes d’accompagnement des promoteurs de projets, le nouveau positionnement de la Commission Nationale d’Investissement et des Centres Régionaux d’Investissement, ainsi que le Fonds d’Investissement Mohammed VI, qui contribueront au financement innovant des grandes entreprises et des grands projets.
Il a ajouté que la réalisation de cette grande ambition d’investissement nécessite une implication importante de tous les acteurs concernés. Il a ajouté qu’au niveau territorial, les régions doivent s’approprier cette ambition et la traduire en projets porteurs et en investissements productifs dans les programmes de développement régional et les schémas territoriaux.