Le derby de Casablanca entre le Wydad et le Raja s’est transformé, en quasi champ de bataille, en raison de l’usage excessif et incontrôlé de fumigènes, de pétards et d’engins pyrotechniques par les supporters des deux clubs.
L’intensité spectaculaire et dangereuse de ces déflagrations, lancées en quantités massives, a contraint les arbitres à interrompre la rencontre, suivie par des millions de téléspectateurs au Maroc et à travers le monde. Ce déchaînement de pyrotechnie a éclipsé le spectacle sportif et transformé le match en affrontement quasi militaire, marqué par des flammes et des explosions visibles en direct sur les écrans internationaux.
Les journalistes photographes postés aux abords des cages ont rapporté avoir frôlé la catastrophe, plusieurs d’entre eux ayant été menacés de brûlures après la chute de projectiles enflammés à proximité de leur position.
Cet incident préoccupant relance le débat sur la sécurité dans les stades marocains et sur la gestion des comportements violents dans les tribunes, au moment où les autorités cherchent à restaurer une image sereine et moderne du football national.
