Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a affirmé, à Rabat, que le Salon maghrébin du livre d’Oujda s’impose désormais comme un rendez-vous majeur contribuant à l’essor de la dynamique culturelle au Maroc et dans l’espace maghrébin.
S’exprimant par la voix de Ghizlane Drous, directrice du Livre, des Bibliothèques et des Archives, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du programme de la cinquième édition du Salon « Lettres maghrébines », le ministre a souligné que cette manifestation constitue « un signal fort » de la consolidation de sa place en tant qu’événement culturel incontournable, célébrant le livre et la lecture.
Il a ajouté que l’organisation de ce salon marque « une étape avancée dans le processus de sensibilisation au rôle de la culture comme levier essentiel du chantier du développement global, conduit par le Roi Mohammed VI », un chantier qui exige, selon lui, la mobilisation et l’engagement de tous les acteurs à différents niveaux.
Organisé par l’Agence de Développement de l’Oriental, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, la Wilaya de l’Oriental, le Conseil régional, l’Université Mohammed Ier ainsi que plusieurs institutions publiques, le salon se tiendra du 7 au 12 octobre prochain. L’événement réunira une pléiade d’écrivains, chercheurs, romanciers, philosophes, artistes et poètes venus du Maroc, d’Afrique, du monde arabe, d’Europe, d’Amérique et du Canada.
Placée sous le thème « Habiter le monde et l’écrire », cette édition investira plus de 4 000 m² d’espaces. Y seront aménagés : un espace dédié aux maisons d’édition pour l’exposition et la vente d’ouvrages, un espace institutionnel réservé aux publications officielles, des espaces pour la jeunesse et l’enfance, un café littéraire destiné à accueillir auteurs et signatures d’ouvrages, ainsi que trois salles dédiées aux tables rondes. Les stands des exposants serviront également de lieux de débats intellectuels et de rencontres littéraires, reflétant la pluralité des voix, la diversité des identités et des références.
Tout au long de la semaine, le salon proposera des programmes parallèles : ateliers interactifs pour jeunes et enfants, rencontres artistiques, activités délocalisées dans des établissements universitaires et secondaires, mais aussi au sein de la prison locale d’Oujda. Le pavillon Maghreb arabe ouvrira ses portes à une exposition collective d’arts plastiques réunissant artistes de l’Oriental et étudiants de l’École des Beaux-Arts d’Oujda. Les couleurs et les mots y dialogueront, donnant forme à une mosaïque créative où l’art se décline dans toutes ses expressions.
