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Benmoussa : Nous allons élever la qualité de l’enseignement à 60%

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Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement préscolaire et du Sport, M. Chakib Benmoussa, a confirmé aujourd’hui, vendredi, devant la Chambre des représentants, que la feuille de route 2022-2026 pour la réforme de l’école publique n’est pas tombée du ciel, comme certains pourraient le penser, mais a été préparée grâce à des consultations larges impliquant 100 000 personnes.

Il considère que la réussite de la feuille de route de la réforme est tributaire de plusieurs conditions, dont la gouvernance, l’engagement des acteurs et le financement.

Cette feuille de route, comme l’a expliqué M. Benmoussa lors d’une réunion de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication pour discuter le bilan de la réforme du système de l’éducation et de la formation, repose sur des références découlant de l’évaluation, de l’orientation et des conclusions du modèle de développement issu de la loi-cadre pour la réforme de l’éducation et de la formation, qui intègre plusieurs références constitutionnelles et la vision stratégique, ainsi que les directives du Roi qui accorde de l’importance à ce secteur depuis plusieurs années.

Le ministre a souligné lors de sa présentation aux membres de la commission de l’éducation à la première chambre du Parlement que cette feuille de route repose sur des objectifs stratégiques, notamment l’apprentissage de base, les activités parallèles et la réduction de l’abandon scolaire, et comprend trois axes d’intervention concernant les trois éléments du système éducatif (l’élève, l’enseignant et l’établissement scolaire), à travers 12 engagements concrets pour apporter un changement significatif aux trois composantes.

Il considère que la réforme n’est pas seulement une question de textes juridiques ou de rondes sans impact à l’intérieur de la classe. On ne peut réussir une réforme sans qu’elle ait un impact sur les élèves et à l’intérieur de la classe. Il a ajouté : « Nous sommes partis de l’idée de définir des objectifs clairs et essentiels et nous avons mis en place des moyens pour améliorer la qualité de l’enseignement, en augmentant le budget alloué au secteur de 7 % par an par rapport à ce qui se faisait auparavant, alors que cette proportion ne dépassait pas 3 % ».

Benmoussa a souligné que la feuille de route « se concentre sur des objectifs clairs et mesurables à l’horizon 2026 », en assurant la qualité de l’apprentissage en doublant le taux d’élèves du primaire maîtrisant les apprentissages de base pour atteindre 60 % au lieu des 30 % actuels.

Le responsable gouvernemental s’est engagé à renforcer l’ouverture et la citoyenneté en doublant le nombre d’élèves bénéficiant d’activités parallèles, en plus de rendre l’éducation obligatoire en réduisant l’abandon scolaire d’un tiers, c’est-à-dire en maintenant 100 000 élèves dans les salles de classe sur les 300 000 élèves qui quittent chaque année les salles de classe.

En plus d’élargir la généralisation de l’éducation préscolaire et de réduire la surpopulation, Benmoussa a affirmé que la feuille de route met l’accent sur le renforcement des capacités des ressources humaines et a révélé que, pour la première fois, le gouvernement avait répondu en fournissant 20 000 postes supplémentaires par an dans le secteur de l’éducation, répartis entre 10 000 postes pour compenser les départs à la retraite et 10 000 postes supplémentaires pour faire face à la demande en cadres d’enseignement et élargir le champ des établissements d’enseignement et réduire la surpopulation scolaire qui limite l’amélioration de la qualité de l’apprentissage.

Benmoussa a conclu que la feuille de route de la réforme de l’école met l’accent principalement sur la formation en assurant des conditions de travail appropriées en fournissant des moyens qui peuvent les aider à avoir un impact, ainsi qu’un système de gestion de carrière pour tous les fonctionnaires de l’éducation nationale, en soulignant que cet engagement est lié à la sortie du régime de base, qui a fait l’objet d’un débat avec les organisations syndicales.

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