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Baraka : Nous cherchons à éviter le gaspillage de 800 millions m³ d’eau et à traiter 100 millions d’eaux usées

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Le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué que les directives royales émises lors de la séance de travail présidée mardi par le roi Mohammed VI visent à assurer la sécurité hydrique et alimentaire, ainsi qu’à garantir l’approvisionnement d’eau potable aux citoyens des zones urbaines et rurales du Royaume.

Dans une déclaration à la presse en marge de cette séance de travail, consacrée au suivi du programme national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation 2020-2027, Baraka a souligné que le roi a mis l’accent lors de cette réunion sur la nécessité pour le gouvernement de travailler « d’une part à accélérer la cadence de réalisation des grands, petits et moyens barrages, et d’autre part à s’atteler à accélérer la cadence de réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer ».

Le ministre de l’équipement et de l’eau a ajouté que ces initiatives joueront un rôle essentiel pour assurer l’approvisionnement en eau potable des citoyens, ainsi que pour garantir la disponibilité de l’eau pour l’agriculture.

Il a souligné que le roi a également insisté sur la nécessité de travailler pour accélérer la liaison entre les barrages, notamment entre le bassin du Sebou, le bassin du Bouregreg et le bassin d’Oum al-Rabie, précisant que « les travaux ont commencé entre le bassin du Sebou et le bassin du Bouregreg et se poursuivront jusqu’au bassin d’Oum al-Rabie pour atteindre le barrage de Masirah ».

« L’objectif est d’éviter la perte de 500 à 800 millions de mètres cubes d’eau qui se déversent dans la mer sans en bénéficier », a-t-il dit, ajoutant que ce volume est utilisé dans les zones rurales qui ont le plus besoin d’eau potable, ainsi que dans les zones où l’agriculture en a également besoin.

Au cours de cette réunion, a ajouté le ministre, l’accent s’est porté sur l’augmentation du traitement des eaux usées de 30 millions de mètres cubes à 100 millions de mètres cubes, expliquant que ces mesures contribueront, outre la sauvegarde de l’utilisation de l’eau, à « œuvrer pour la préservation de la nappe phréatique ».

Selon M. Baraka, une attention particulière a également été accordée à l’efficience de l’eau et aux moyens de réduire les pertes dans les canaux d’eau en termes d’irrigation d’eau potable, ainsi qu’à l’accélération du programme d’irrigation au goutte-à-goutte afin d’atteindre 1 million d’hectares d’ici 2030.

 

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