Dans une ère où la rhétorique politique domine souvent la action concrète, Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, s’est imposé comme un homme politique d’un genre différent. Loin des slogans et des discours creux, il favorise l’efficacité sur le terrain, l’exécution des projets et la réalisation de promesses concrètes. Sa méthode de gouvernance tranche nettement avec celle de ses prédécesseurs, en injectant dans l’action politique une nouvelle dynamique inspirée de son expérience dans le monde des affaires.
De l’entreprise à l’État : une logique de performance
Fort de son expérience d’homme d’affaires prospère et de dirigeant de nombreux départements techniques, Akhannouch n’a pas simplement traduit ses compétences en administration publique, il les a adaptées aux défis politiques du Maroc contemporain. Face à l’accumulation des crises – sécheresse, inflation internationale, post-Covid – il a opté non pas pour la rhétorique, mais pour l’action. Par conséquent, l’inflation est passée de 9,1% début 2023 à 1,2% en 2024, grâce à une série de mesures ciblées visant à préserver le pouvoir d’achat et la stabilité économique.
En outre, son approche managériale des politiques publiques le démarque. Chaque département ministériel fonctionne selon une logique d’objectifs, de délais et de résultats quantifiables. Il a introduit une culture du reporting régulier, de l’évaluation continue et de la responsabilité ministérielle, inspirée du monde de l’entreprise. Cette rigueur managériale, rarement appliquée dans la sphère politique, a permis de fluidifier la prise de décision, de réduire les goulets d’étranglement bureaucratiques et de renforcer la cohésion de l’équipe gouvernementale autour d’une feuille de route claire et partagée.
Un État social… Du discours à l’action
L’ « État social » ne se limite pas à un simple slogan. Sous la direction d’Akhannouch, le gouvernement a mis en œuvre un certain nombre de projets sociaux de grande envergure. Il s’agit notamment d’un programme inédit de transferts monétaires directs, dont ont bénéficié 2,6 millions de familles, avec des allocations mensuelles allant de 500 à 1 200 dirhams.
Parallèlement, l’extension de la couverture médicale obligatoire (AMO-Tadamoun) a permis à 11 millions de marocains marginalisés d’être inclus dans le système de santé. Un programme d’aide au logement a également été lancé via une plateforme numérique, permettant à des milliers de familles modestes d’accéder à un logement décent.
Le Sahara… Un chantier stratégique irréversible
Akhannouch a placé les provinces du sud au cœur de sa stratégie par ses visites régulières à Laâyoune, Guelmim et Dakhla, il a initié des projets structurants : un hôpital universitaire et une faculté de médecine à Guelmim, la réhabilitation de 400 centres de santé locaux, ainsi qu’un plan de développement des infrastructures dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, avec un budget de plus de 77 milliards de dirhams.
À ces mesures s’ajoutent des initiatives éducatives, telles que les Écoles de l’excellence, ainsi que des efforts tangibles pour mettre en place un système de soins de qualité, autant d’éléments qui ont renouvelé la confiance de la population sahraouie envers l’action gouvernementale.
La politique de proximité… Dans la forme et dans le fond
Loin des bureaux capitonnés de la capitale Rabat, Akhannouch a adopté une approche politique de terrain, multipliant les forums régionaux, les déplacements en province, les rencontres avec les élus locaux et les acteurs économiques. Une manière de renouer le lien entre le gouvernement et les préoccupations effectives des citoyens.
Mais cette politique de proximité ne se limite pas à « être présent » ou à prendre des photos avec les citoyens. C’est une méthode de travail concrète et structurée. Chaque voyage est l’occasion d’écouter, d’identifier les problèmes et d’envoyer des équipes gouvernementales sur le terrain pour mettre en œuvre des solutions. Cette approche a permis d’accélérer la réalisation de nombreux projets, car elle est basée sur un diagnostic réaliste, fondé sur l’écoute directe, et non plus sur des rapports administratifs déconnectés les uns des autres. C’est un moyen efficace de rétablir la confiance entre l’État et les citoyens, en particulier dans les zones longtemps marginalisées par les gouvernements précédents.
Investissement et digitalisation… Une transformation en douceur
Le chef du gouvernement reste vigilant sur l’aspect économique. Il a initié une nouvelle Charte de l’investissement pour porter la part du secteur privé à deux tiers de l’investissement national global d’ici 2035. Par ailleurs, le gouvernement a fait avancer la digitalisation des services publics à travers la mise en place de plateformes d’échanges inter-administrations pour améliorer la transparence, la fluidité et l’efficacité des procédures.
Selon Akhannouch, la numérisation n’est pas seulement un outil technique, mais une réforme administrative. L’objectif est de simplifier les procédures, de lutter contre la corruption et de garantir un accès équitable aux services. Grâce à l’interconnexion numérique des administrations, les citoyens et les investisseurs peuvent désormais effectuer leurs démarches sans déplacements inutiles et sans perte de temps. Ce progrès progressif mais profond, guidé par un silence stratégique, est une refonte de l’administration marocaine vers une institution moderne, plus juste et plus efficace.
Aziz Akhannouch ne se considère nullement comme une formule magique. Au contraire, il propose un autre exemple : une politique axée sur l’efficacité, la gestion équitable et la recherche de résultats palpables. Transcrivant sans fanfare son programme électoral, il est convaincu d’avoir prouvé qu’il est possible de gouverner autrement, avec gravité et audace.
C’est une politique « autrement », plus sobre, plus professionnelle, et surtout, plus efficace.