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Alerte des États-Unis : risque de famine en Algérie suite aux tensions avec le Maroc

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Les pratiques de défiance croissantes du régime algérien à l’égard du Maroc ont atteint le secteur du transport maritime, après que l’Association professionnelle des banques et établissements financiers algériens (ABEF) a interdit à ses membres, depuis janvier, d’effectuer des transactions concernant des marchandises transitant par les ports marocains, ce qui a eu des conséquences immédiates et graves pour le peuple algérien.

Selon le magazine américain The Maritime Executive, les citoyens algériens sont les grands perdants de cette décision, car l’économie algérienne est entrée dans une crise due à des pénuries d’importations vitales, notamment de viande et de céréales.

Le magazine maritime souligne que les marchandises destinées aux principaux ports algériens sont généralement transportées via le port de Tanger-Méditerranée, qu’il décrit comme une vaste plate-forme de conteneurs pour le commerce international.

La même source explique que l’interdiction imposée par l’ABEF a conduit de grandes compagnies maritimes telles que Maersk et CMA CGM à modifier leurs services de ligne vers les ports d’Afrique du Nord.

Les analystes du magazine américain ont averti que la décision de l’Algérie aurait un impact négatif sur son économie, car le contournement des ports marocains augmenterait les coûts de transport et les délais de livraison, ce qui affecterait en fin de compte les prix des produits de base sur les marchés algériens et, par conséquent, le pouvoir d’achat des citoyens ordinaires.

Le « boycott » algérien, ajoute le magazine, intervient après une année remarquable pour Tanger-Med, où le complexe portuaire Tanger-Med a traité plus de 8,6 millions de conteneurs standard de marchandises, ce qui représente une augmentation de 13 % par rapport à 2022.

Cette performance équivaut à 95 % de la capacité nominale du port – un exploit réalisé avec quatre ans d’avance, selon le magazine commercial américain.

En outre, les deux terminaux d’exportation automobile du port ont traité un total de 578 446 voitures en 2023, soit une augmentation de 21 % par rapport à 2022, le Maroc devenant rapidement un centre de production automobile.

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