Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a tenu, en ce mardi après-midi, une série de réunions stratégiques avec les principaux leaders syndicaux les plus représentatifs sur la scène nationale.
Le Chef de l’Exécutif a ainsi reçu, en aparté, des figures de proue du mouvement syndical marocain : Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), M. Ennaâm Mayara, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), M. Abdelkader Zaïr, président de la Confédération démocratique du travail (CDT), ainsi que M. Chakib Alj, représentant de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Ces entretiens bilatéraux ont permis d’aborder en profondeur plusieurs questions sociales majeures, notamment le projet de loi relatif aux syndicats, la revalorisation des revenus, ainsi que le très sensible dossier de la réforme des retraites, considéré comme l’un des chantiers les plus complexes de l’agenda gouvernemental.
Cette nouvelle phase du dialogue social s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par l’Exécutif pour ériger ce mécanisme en véritable levier institutionnalisé de concertation, à même d’apporter des réponses concrètes et durables aux défis sociaux du moment.
Il est à rappeler qu’un accord d’importance a été scellé lors du round d’avril dernier. Celui-ci visait à améliorer significativement le pouvoir d’achat des agents des administrations publiques, des collectivités territoriales, des établissements publics, ainsi que des salariés du secteur privé.
L’accord prévoyait notamment une augmentation générale de 1 000 dirhams nets par mois pour les fonctionnaires, une revalorisation de 10 % du salaire minimum légal dans les secteurs non agricoles, ainsi qu’une hausse équivalente dans le secteur agricole. Par ailleurs, une réforme du barème de l’impôt sur le revenu a été introduite, prenant effet dès le 1er janvier 2025, au bénéfice des salariés.