Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé mercredi une réunion consacrée à l’accélération de la mise en œuvre de la feuille de route pour la relance de l’emploi, dont le coût global s’élève à 14 milliards de dirhams.
Selon des sources gouvernementales, l’Exécutif a entendu le message porté par les mouvements de jeunesse lors des récentes manifestations et s’attelle désormais à formuler des réponses concrètes et opérationnelles.
Ces mêmes sources précisent que le gouvernement concentre actuellement ses efforts sur les priorités fondamentales que sont l’éducation, l’emploi et la santé, des orientations qui devraient se refléter clairement dans le projet de loi de finances 2026.
De son côté, le porte-parole du gouvernement, intervenant sur la première chaîne nationale, a expliqué que la hausse du taux de chômage s’explique notamment par l’absence de saisons agricoles normales, le Maroc ayant connu sept années consécutives de sécheresse, ce qui a limité la contribution du secteur agricole au PIB.
Il a toutefois souligné que le taux de croissance a atteint 5,5 % au second semestre 2025, selon les chiffres du Haut-Commissariat au Plan, ajoutant que le gouvernement aurait franchi la barre des 6 % sans les conditions climatiques défavorables.
Le porte-parole a par ailleurs insisté sur le rôle déterminant des autres secteurs créateurs de richesse, tels que l’industrie, le tourisme et les services, qui continuent à stimuler la dynamique de l’économie nationale.