Lors de la séance mensuelle de questions au chef du gouvernement, ce mardi à la Chambre des conseillers, Aziz Akhannouch a affirmé que la réalisation de la justice territoriale exige une vision transformationnelle, et non de simples interventions conjoncturelles pour corriger les déséquilibres.
Il a souligné que la période actuelle impose une mobilisation coordonnée de l’ensemble des acteurs — pouvoirs exécutif et législatif, élus, établissements publics et secteur privé — afin d’élaborer une offre territoriale intégrée, capable de transformer les potentialités locales en valeur ajoutée et en davantage de bien-être pour les citoyens, consolidant ainsi la justice territoriale et assurant un progrès harmonieux dans toutes les régions.
S’exprimant lors d’une session consacrée au thème « Développement territorial et enjeux de la justice spatiale », Akhannouch a indiqué que la mise en œuvre de la feuille de route royale nécessite l’adoption d’une approche méthodologique intégrée, fondée sur un ciblage précis des besoins, une véritable convergence des programmes, et l’exploitation de données territoriales actualisées comme outil d’aide à la décision.
Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de dépasser les interventions ponctuelles destinées à combler les déficits, pour aller vers une vision de transformation durable, visant à créer les conditions d’un développement pérenne, à renforcer les capacités des zones fragiles et à offrir de meilleures opportunités de vie et d’ascension sociale aux citoyens. Une démarche qui ferait de la justice territoriale un processus structurel, et non une simple réponse circonstancielle aux déséquilibres.
Akhannouch a enfin appelé à l’adoption d’une lecture plus fine des spécificités territoriales, permettant d’orienter les politiques publiques en fonction des besoins propres à chaque territoire et des solutions les plus adaptées.
