Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a affirmé ce mardi à Errachidia que le lancement du système national de soutien aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) constitue une étape concrète pour permettre à ces structures d’accéder à un appui financier direct de l’État, destiné à renforcer leurs capacités de production, accompagner leurs investissements et favoriser la création d’emplois.
Dans une déclaration en marge de la cérémonie officielle de lancement du dispositif, Akhannouch a précisé que le montant du soutien public pourra atteindre jusqu’à 30 % de la valeur de l’investissement, selon la nature de l’activité économique, la région d’implantation et le nombre d’emplois créés.
Le chef du gouvernement a souligné que ce nouveau système « insufflera une véritable dynamique au tissu entrepreneurial national », en encourageant les TPME à étendre leurs activités et à diversifier leurs domaines d’intervention.
Akhannouch a annoncé que la répartition du soutien se fera à l’échelle régionale, les commissions régionales unifiées étant chargées d’examiner les dossiers et de statuer sur les demandes. Les conventions de financement seront conclues entre les entreprises bénéficiaires et les institutions territoriales compétentes.
Il a également mis en avant que cette orientation vers la décentralisation de la décision d’investissement constitue un changement majeur dans la gouvernance publique, puisque les projets dont la valeur est inférieure à 250 millions de dirhams ne seront plus traités au niveau central à Rabat, mais directement approuvés par les instances régionales.
Selon Akhannouch, cette réforme représente « un acquis important et une véritable richesse pour la promotion de l’entrepreneuriat régional ».






