Des sources bien informées ont révélé au journal électronique « Belpresse » l’existence de dysfonctionnements organisationnels ayant entaché la 20ᵉ édition du Festival « Mawazine Rythmes du Monde », impactant la qualité générale de cette édition, en dépit de deux décennies d’expérience accumulée en matière d’organisation.
Parmi les principales difficultés rencontrées par le comité organisateur, nos sources soulignent notamment la décision tardive de choisir la Villa des Arts comme lieu d’accueil des conférences de presse du festival, une décision prise à peine deux jours avant le lancement officiel, soit le mercredi précédant l’ouverture. Ce choix de dernière minute a engendré une confusion manifeste, nécessitant une visite urgente sur place de Abdeslam Ahizoune, président de l’Association Maroc Cultures, afin d’évaluer la disponibilité et l’aptitude du lieu à accueillir ces événements.
Les mêmes sources indiquent également que le festival a vu son budget réduit d’environ 30 % par rapport aux éditions précédentes, en raison du désengagement partiel de certains sponsors, tant institutionnels que privés. Ce recul financier a affecté de manière notable le fonctionnement interne des différentes commissions organisationnelles.
Les problèmes ne se sont pas limités à la logistique. Ils ont aussi affecté la première soirée du festival, tenue au Théâtre National Mohammed V, où de nombreux fans du chanteur libanais Wael Jassar ont exprimé leur mécontentement face à l’absence de sièges réservés, malgré l’achat de billets. Ces spectateurs ont dénoncé une situation inadmissible, estimant qu’un festival de cette envergure, fort de vingt éditions, ne devrait plus souffrir de telles lacunes.