L’Espagne vire à droite lors des élections régionales et municipales, lourde défaite des socialistes
A six mois des élections législatives, le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales de dimanche en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir à la fin de l’année.
En Espagne, carton plein pour la droite lors des élections municipales et régionales. Le Parti populaire de centre-droit rafle 6 des 10 régions jusqu’ici dirigées par les socialistes.
Le PP d’Alberto Nuñez Feijoó, l’emporte, tant en pourcentage total de voix qu’en nombre de sièges dans les conseils municipaux et les gouvernements régionaux. Dans son escarcelle : Madrid, Séville et Valence.
Alberto Núñez Feijóo a immédiatement annoncé « un nouveau cycle politique ».
Lourdes pertes pour le PSOE
Pour le PSOE, le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez, c’est une lourde défaite qui augure mal de son maintien au pouvoir à la fin de l’année.
Les sondages annonçaient tous une victoire de la droite à ce double scrutin municipal et réginal, mais personne ne s’attendait à ce que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez subisse de telles pertes.
L’extrême-droite se renforce encore
Si le parti centriste Ciudadanos a pratiquement disparu de la carte politique, le parti d’extrême droite **VOX,**déjà troisième force politique au Parlement, qui, avec plus de 1,5 million de voix aux municipales (7,19%), a doublé son score en quatre ans et effectué une poussée spectaculaire dans de nombreux parlements régionaux.
VOX devrait jouer un rôle déterminant dans la formation de coalitions avec le Parti populaire dans les gouvernements régionaux d’Aragon, des îles Baléares et de Valence.
Autre perdante, Ada Colau, la maire de Barcelone, soutenue par les forces plus à gauche, devrait perdre son mandat.
La coalition indépendantiste « Ensemble pour la Catalogne », dirigée par Xavier Trias, est arrivé en tête, suivi par les socialistes.