Le candidat américain à la présidence de la Banque mondiale, Ajay Banga, a été élu mercredi à la tête de l’institution financière par le conseil d’administration, comme l’a confirmé un communiqué.
Selon des sources proches de la fondation, le seul candidat américano-indien déclaré, âgé de 63 ans, a souligné à plusieurs reprises qu’il souhaitait donner la priorité au financement de la lutte contre le réchauffement climatique et à la réforme de la Banque mondiale, dont le mandat de cinq ans prendra fin le 2 juin.
Dans un climat de tension géopolitique accrue, la décision des États-Unis de nommer Ajay Banga, qui est né et a grandi en Inde, était délibérée, car les États-Unis tentent de tendre la main à l’Inde pour contrer l’influence chinoise dans la région.
Ajay Banga s’est donc lancé dans une tournée mondiale pour promouvoir sa candidature et obtenir le soutien du plus grand nombre de pays possible, en particulier les pays émergents et en développement. L’Inde, le Kenya et même l’Afrique du Sud soutiennent sa candidature.
M. Banga a également réussi à compter sur le soutien de plusieurs pays francophones, a déclaré mi-avril à l’AFP Abdeslam Bello, un fonctionnaire représentant 23 pays africains à la Banque mondiale.
