Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a annoncé que son département travaillait actuellement en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et l’ambassade d’Ukraine au Maroc pour réviser certaines dispositions de la loi régissant l’examen du « krok ». L’objectif est de trouver d’autres moyens pour permettre aux étudiants de passer cet examen au Maroc, qui nécessite normalement leur présence sur place.
Miraoui répondait à une question de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), concernant le sort des étudiants marocains après que des informations ont largement circulé selon lesquelles des universités ukrainiennes obligent les étudiants marocains à passer le « Krok » en présentiel, d’autant plus que cet examen est déterminant pour leur parcours académique dans les domaines de la médecine, de la pharmacie et de la médecine dentaire.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que depuis mars 2023, le ministère de l’Enseignement supérieur accorde une grande importance à la situation des étudiants marocains en Ukraine et recherche activement des solutions efficaces pour leur permettre de poursuivre leurs études. supérieurs dans différents domaines.
A l’issue d’une réunion tenue début septembre 2022 avec les représentants des autorités diplomatiques et éducatives ukrainiennes, il a été convenu que les étudiants marocains concernés pourraient poursuivre leurs études à distance dans les universités ukrainiennes où ils sont inscrits.
Afin de faciliter ce processus, les universités marocaines ont été contactées et invitées à prendre les mesures nécessaires pour permettre aux étudiants qui poursuivent leurs études à distance en médecine, pharmacie et médecine dentaire dans les universités ukrainiennes, de compléter leur formation médicale dans différents établissements. hôpitaux nationaux.
Miraoui a également souligné que son ministère prendra plusieurs mesures pour faciliter l’obtention de l’équivalence des certificats et diplômes obtenus auprès des universités ukrainiennes, notamment en dispensant les étudiants de présenter un permis de séjour.
Les parents et tuteurs des étudiants marocains en Ukraine ont, pour leur part, condamné l’approche qu’auraient adoptée certaines universités ukrainiennes qui communiqueraient avec les étudiants pour les inciter à revenir suivre des cours en présentiel, soulignant que cela n’est pas acceptable, notamment compte tenu des risques liés à la guerre dans le pays d’une part, et à la fermeture des frontières aériennes d’autre part.
Il est à noter que l’examen du Krok concerne les étudiants de troisième année des spécialités médicales, et les étudiants de cinquième année en pharmacie et odontologie. Il est considéré comme déterminant pour la validation et la réussite et ne peut être annulé que par une décision centrale prise par une institution spécialisée dans son organisation, indépendante des universités ukrainiennes.
