Les derniers préparatifs du 15ème Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM) ont été au centre d’une réunion, mercredi à Rabat, entre le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohammed Sadiki et les représentants de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (COMADER).
Au cours de cette réunion, les deux parties ont fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs ainsi que sur les dernières démarches à effectuer par les professionnels nationaux avant le lancement de ce Salon prévu du 2 au 7 mai à Meknès.
Elles ont également examiné les moyens de développement de la production et de la distribution agricoles nationales en tenant compte de la conjoncture actuelle.
Dans une déclaration à la presse, M. Sadiki a indiqué que cette rencontre avec le COMADER et les fédérations interprofessionnelles des secteurs de production vise à préparer la participation des professionnels du secteur.
Il s’agit également de discuter des contrats-programmes que l’Etat va élaborer avec les professionnels autour des filières de production pour donner plus de visibilité au développement de chaque filière en termes d’augmentation de la production au niveau national, aussi bien en termes de rendement que de superficie exploitée mais aussi de toute la chaîne de production et de développement de la production agricole.
Ces contrats-programmes, a-t-il dit, permettront de contractualiser les maillons de chaque filière, de fixer les responsabilités et de mobiliser tous les acteurs autour du développement des filières pour atteindre les objectifs fixés par la Génération Verte lancée en 2020. .
Pour sa part, le président du COMADER, Rachid Benali a précisé que cette réunion a porté sur trois aspects, à savoir celui de la situation agricole aujourd’hui, en présence des représentants de toutes les fédérations, ainsi qu’un deuxième relatif aux contrats-programmes liant les 19 interprofessions au gouvernement, et qui seront signés lors du SIAM.
Il s’agit également d’examiner et de faire le point sur les derniers ajustements et modifications pour s’adapter à la situation actuelle marquée par des pressions inflationnistes.