Mustapha Baitas : affirme que le gouvernement « n’a pas échoué » dans la lutte contre les hausses de prix

Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a affirmé lors de sa conférence de presse hebdomadaire jeudi que le gouvernement « n’a pas échoué » dans sa lutte contre la hausse des prix des produits alimentaires.

« Les mesures que nous avons mises en œuvre et que nous allons mettre en œuvre donneront des résultats », a déclaré M. Baitas en réponse aux critiques concernant l’échec apparent du gouvernement à lutter contre la récente augmentation des prix.

Toutefois, le porte-parole du gouvernement a reconnu que les mesures prises par le gouvernement n’ont pas atteint leurs objectifs et que le prix de certains produits tels que les tomates reste trop élevé, en particulier pour les Marocains à faibles revenus.

M. Baitas a déclaré que le gouvernement a renforcé la surveillance des marchés et les sanctions infligées à ceux qui augmentent les prix, et qu’il a mis en pause toutes les exportations pour donner la priorité à la satisfaction de la demande locale.

Il a également refusé de rejeter la responsabilité sur le gouvernement, affirmant : « Pouvons-nous tenir le gouvernement pour responsable du fait que quelqu’un d’autre fait entrer et sortir des produits ? Comment cette logique fonctionne-t-elle ? Elle ne fonctionne pas.

Ces commentaires interviennent alors que le gouvernement de coalition au pouvoir au Maroc a été la cible de nouvelles critiques sévères concernant la hausse des prix des denrées alimentaires, en particulier à l’approche du mois de Ramadan, qui entraîne une augmentation de la demande pour certains produits.

Nombreux sont ceux qui se sont ouvertement opposés au gouvernement, l’accusant d’être responsable de cette hausse et exigeant qu’il mette en place des mesures pour assurer un contrôle plus strict et des sanctions plus sévères à l’encontre de ceux qui manipulent les prix.

La frustration était telle que les Marocains sont descendus dans la rue pour exiger le départ du gouvernement au début de l’année.

M. Baitas lui-même a été critiqué après avoir affirmé qu’il avait pu acheter de la viande rouge au début de l’année à 75 dirhams le kilogramme, après que des personnes eurent signalé que les prix sur le marché avaient atteint jusqu’à 100 dirhams.

Bien que le gouvernement ait promis des prix alimentaires plus bas et plus stables, en particulier à l’approche du Ramadan, les prix sont restés élevés et, dans certains cas, intenables pour la classe ouvrière du pays.