C’est à Marrakech que s’est tenu le 2ème sommet de la femme et qui a choisi pour thème : « l’autonomisation de la femme, levier d’un développement durable », ce samedi 4 mars 2023, avec la présence du secrétaire général du RNI, Aziz Akhannouch. Un sommet auxquels ont assisté également Amina Benkhadra, présidente de la fédération nationale de femme indépendantiste, Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Doris Pack, présidente de l’Organisation des femmes du parti populaire européen, une panoplie de ministres et des partisanes du RNI.
Ainsi, dans son allocution d’ouverture du sommet, le secrétaire général du RNI a dressé un bilan des différentes réalisations du Maroc dans le domaine de la lutte contre les inégalités entre la femme et l’homme dans notre pays. A ce titre, il a mis en exergue la nouvelle Moudawana de la famille, la Constitution de 2011, la création de la Commission d’équité et de la réconciliation et finalement l’institutionnalisation de la langue Amazighe.
Toutes ces réalisations et bien d’autres ont marqué le règne de sa Majesté Mohammed VI, qui depuis son intronisation, le domaine des droits de l’Homme, et spécialement ceux de la femme et de la famille, a joui d’une importance capitale et dont les résultats ont été très encourageants.
Parmi les points cités dans son allocution, le SG du RNI a fait allusion au mariage des filles mineurs, la législation sur le divorce, la restriction du droit à la polygamie, le droit à la nationalité pour les enfants d’un couple mixte, la loi relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la prise en charge des victimes de la violence, la loi relative à la commission de l’équité et la lutte contre toute forme de discrimination dans le but d’instaurer l’équité et l’égalité entre les deux sexes.
Dès lors, le choix du thème de ce deuxième sommet s’insère dans le contexte général du nouveau modèle de développement économique que le Maroc a adopté et qui a parmi ses grands axes l’autonomisation de la femme dans le tissu économique, politique, culturelle et sociale. Une vision toutefois royale qui veut du Maroc un modèle de développement qui englobe toutes les composantes sociales dont la femme et l’enfant, avec une identité propre qui réunit entre les principes de l’Islam et l’ouverture sur les cultures du monde.
A la fin de son allocution, le secrétaire général du RNI a invité les participantes à ce sommet ainsi que toutes les militantes du parti de s’engager davantage dans des initiatives et des débats publics pour faire face aux défis et enjeux des mutations sociales que connait le monde, comme il a lancé l’idée de la publication d’un livre blanc d’ici le prochain juin de cette année qui englobe tous les travaux du sommet ainsi que les recommandations au niveau de la Moudawana de la famille, avec toutefois une approche du sexe dans les politiques publiques. Un livre qui sera considéré comme une base des nouvelles décisions à prendre par le gouvernement pour mieux repositionner la femme et lui permettre de jouer son rôle dans les meilleures conditions.
ML