Site indépendant d'actualités

La zone de libre-échange continentale africaine (zlecaf) : une opportunité pour l’extension de la vision marocaine de l’Afrique

0

Lors du dernier sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis Abiba, la mise en œuvre du projet de la zone de libre-échange continental africain était à l’ordre du jour.

Un projet d’une grande envergure si l’on met en exergue l’intérêt de l’Afrique de devenir plus compétitive et plus autonome vu ses richesses naturelles et son capital humain. Une chance pour l’Afrique pour sortir de l’enclave de cette emprise européenne et se frayer un chemin vers la prospérité et le bien-être de sa population.

Connue par ses ressources énergétiques et comme le grenier de la planète, l’Afrique doit s’organiser dans une zone de libre-échange continental pour s’entraider et faire face à cette exploitation des grandes puissances qui ne font que creuser l’écart entre ses pays et maintenir sa population dans la pauvreté et l’ignorance. A cet égard, les pays d’Afrique, chacun de son propre côté doit jouer un rôle prépondérant dans cette nouvelle perspective afin de créer plus d’opportunité d’investissement, d’échanges commerciaux et finalement un transfert des expertises et du savoir-faire dans différents domaines.

De ce fait, le Maroc est l’un des pays qui peuvent contribuer d’une manière efficace dans ce changement puisqu’il est le premier investisseur en Afrique de l’Ouest et le deuxième au niveau continental. Ce positionnement est le fruit de la nouvelle stratégie du Roi Mohammed VI qui croit en l’avenir de l’Afrique et en ses potentialités de devenir si les pays s’unifient, une puissance mondiale, bénéficiant de sa souveraineté et de son autonomie alimentaire et économique.

C’est donc une chance pour démontrer au monde entier que l’Afrique est en train de devenir un leader dans la promotion du commerce mondial via la création d’un marché unique à l’échelle du continent pour les biens et les services ainsi que les affaires et les investissements. Tout cela dans un but de remodeler les économies locales.

Ceci dit, le Maroc a pris beaucoup d’élan dans plusieurs secteurs tels que la communication, la finance, l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables. Cet avancement est d’ailleurs ce qui lui permet d’occuper une place privilégiée au niveau du continent et lui donne toutes les possibilités d’être un modèle à suivre.

A noter que selon les dernières estimations de la Commission économique de l’Afrique, la ZLECAF permettrait d’augmenter le commerce intra-africain d’environ 40 %, avec des avantages considérables pour le secteur des transports et de sortir 30 millions de personnes de la misère absolue. Comme elle permettrait s’elle est mise en œuvre de réduire la facture des produits énergétiques des pays non producteurs et par là encourager les investissements et le partage des expertises et des expériences.

In fine, par la ZLECAF, l’Afrique peut à court terme instaurer ses propres usines de transformation des matières premières qu’elles rachète avec une plus-value des pays européens et autres et par là-même produire ses propres engrais pour développer son agriculture puisqu’elle dispose de 65% des terres agricoles arables et fertiles de la planète. A cela s’ajoute les diamants, de l’or, du lithium et autres matières premières nécessaires à une bonne relance  d’une industrie locale, qui ferait si les pays arrivent à un consortium unique : celui de faire du continent une super puissance, avec des États fédérés, une monnaie unique et un marché commun qui les rendra plus compétitifs au niveau international.

ML

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.