« La machine à souiller est en branle et tous les moyens sont mis à sa disposition pour atteindre son but : affaiblir le royaume du Maroc en le salissant » affirme un ex–ambassadeur français à la retraite à Rabat.
En effet, tout est permis pour saboter la position de force que le Maroc a acquise sous le règne de sa Majesté le Roi Mohammed VI. A cet effet, nous pourrons rappeler une question posée au Roi Hassan II sur la façon avec laquelle son successeur va gouverner le pays. Une réponse simple mais d’une sagesse et d’une logique indéniables et qui fut : « Pour vous dire vrai, je pense qu’il va gouverner à sa façon. »
C’est d’ailleurs ce qui a été remarqué par plusieurs observateurs lorsqu’ils disaient : « A la Piscine, on ne connaît pas très bien le nouveau monarque ni ses choix économiques et diplomatiques. C’est juste que l’on se rend rapidement compte qu’il récuse toute ingérence paternaliste de Paris. Il n’a pas le tropisme français de Hassan II ». Un jeune monarque qui a su comment repositionner son pays au niveau continental et par là-même donner une synergie aux relations qui le lient avec le reste de cette Afrique, que la France croyait possédait pour l’éternité.
A cet égard, la nouvelle vision du Roi Mohammed VI s’était inscrite dans une optique multidimensionnelle à savoir un veille sur l’identité africaine et arabo-musulmane, un renforcement de l’investissement marocain dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, une pérennisation de la devise gagnant/gagnant et finalement l’instauration de projets ayant pour but le développement durable et social dans les pays africains.
Tout cela évidemment n’était pas sans la volonté si bien du gouvernement que de la population marocaine qui se sont engagés pleinement dans ce processus de rapprochement vis-à-vis des pays frères africains.
Cependant, une telle politique a été un coup dur pour certains pays d’Europe dont la France en particulier, l’un des vieux alliés et colonialistes d’’Afrique, et qui a par la suite créé une sorte de malaise voire de mépris à l’égard du Maroc surtout par l’Élysée. C’est d’ailleurs ce qui explique cette inimité de la DGSE française à qui on a confié la mission de souiller le Maroc par n’importe quel moyen.
Cela nous amène directement à évoquer le plan sécuritaire et plus particulièrement le rôle des services secrets marocainsdans le démantèlement de plusieurs cellules terroristes si bien sur son territoire qu’en Europe. Une autonomie bien acquise dans ce domaine et qui ne cesse d’être sollicitée et reconnue par l’ensemble de l’Union européenne. A cet égard, il faut rappeler la gestion du Maroc du printemps arabe, sa lutte antiterroriste et sa guerre contre le grand-banditisme. Tout cela est normalement assuré par un ministère d’intérieur qui travaille jour et nuit pour maintenir l’ordre et protéger le pays contre toute invasion ou infiltration qui puisse nuire à sa sécurité et sa stabilité.
Puis vient la question du Sahara marocain et sur laquelle la France trébuche mais qui reste la seule responsable des frontières entre le Maroc et l’Algérie. Un dossier que la France utilise pour mettre la pression sur les deux pays en sympathisant parfois avec l’un ou l’autre pour préserver ses intérêts dans la région mais sans succès. A cet effet, la reconnaissance américaine par le président Donald Trump en 2022 a renforcé la légitimité du Maroc sur ses provinces sahariennes et a démenti toute cette polémique de pays colonisateur. A cela s’est ajouté l’attitude de l’Espagne à l’égard de ce dossier un peu pertinent lorsque l’Algérie continue de supporter les séparatistes de la RASD et prétendre défendre les droits des peuples.
Enfin, disons que ce soit le Qatargate, le pegasus, les résolutions successives du PE contre le Maroc, le refus des visas pour les marocains par la France, et encore la dissolution du Conseil français du culte musulman, tout cela rentre dans cette propagande menée par la France pour affaiblir le royaume du Maroc et bousculer sa montée en force dans un nouvel ordre mondial qui met l’Europe dans une situation un peu délicate et plus particulièrement la France qui perd sa position au niveau du continent africain, avec toutefois l’implantation de la Chine, de la Russie et du Maroc.
ML