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Les relations Algérie-France : une nouvelle tension

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Le dernier incident du département de la journaliste, activiste opposante Amira Bouraoui de l’Algérie via la Tunisie vers la France a réallumé les tensions entre Paris et Alger. Une nouvelle attitude des deux côtés marquée toutefois par des accusations de la part du gouvernent algérien à l’égard du président de la République française.

Face donc à cette nouvelle manœuvre de la France dans le but de déstabiliser le régime algérien, les relations entre les deux pays sont rentrées dans un nouvelle phase, marquée surtout par une crise qui risquerait d’imputer les deux dernières visites des deux présidents algérien et français si bien de la France que de l’Algérie.

Un nouvel épisode d’une relation soupçonnée d’aller plus loin en dépit des conventions de partenariats dans différents domaines signés entre Paris et Alger et dont l’énergie constitue l’axe majeure. Une carte avec laquelle le gouvernement algérien joue dans une conjoncture marquée par une crise énergétique et alimentaire qui met les pays en tiers monde dans une urgence de trouver des solutions adéquates pour sortir leurs peuples d’une catastrophe inévitable, lorsque le recours à l’armement est devenu une priorité des pays suite l’invasion de la Russie de l’Ukraine.

Certes, l’Algérie est l’un des principaux alliés de la Russie en Afrique et pour cela, elle ne cesse de travailler pour les intérêts de l’implantation de l’armée russe en Afrique, dans un but de devenir une première puissance de l’Afrique du nord et contrôler par la même occasion les différents transferts et mouvements militaires dans la région du Sahel. Cependant, le jeu de la France est tout à fait clair, c’est de profiter du gaz algérien à n’importe quel prix et qui malheureusement n’a pas trouvé écho, surtout après la signature, lors de la dernière visite de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, d’un partenariat visant le renforcement de la coopération dans le domaine des hydrocarbures avec l’Algérie lors d’un entretien lundi 23 janvier avec le président Abdelmadjid Tebboune, qui a estimé que l’Italie pourrait devenir « un hub énergétique pour l’Europe ».

C’est donc un coup dur pour le président de la République française, Emmanuel Macron, qui ne sait plus sur quel pied danser au niveau de sa politique envers une Afrique de plus en plus consciente de ce néocolonialisme qu’il essaie d’imposer mais qui est heureusement contesté un peu partout comme les faits le démontrent bien.

En attendant, la France va essayer de trouver des excuses et des prétextes pour justifier son attitude afin de redonner aux relations franco-algériennes un nouveau souffle. Une attitude bien connue puisque le but étant de sauver l’économie française déjà en crise, d’un total effondrement.

ML

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