Après la France, c’est au tour de l’Italie de s’approcher de l’Algérie dans un seul but de profiter de ses ressources pétrolières lorsque cette dernière est liée directement à Moscou et ne peut agir sans son approbation.
Une visite de deux jours de la présidente du conseil des ministres italiens Mme Giorgia Meloni à l’étranger dans une conjoncture difficile marquée par une crise énergétique qui étrangle l’Europe depuis l’invasion de la Russie de l’Ukraine.
Une visite très sollicitée par le président algérien Abdelmajid Teboune et qui a eu pour premier acte la signature d’une déclaration conjointe d’un traité d’amitié et de bon voisinage.
Or, le but d’une telle visite n’est pas de s’approcher du gouvernement algérien vu les problèmes des immigrés qui ne cessent de s’infiltrer des côtes algériennes, vu leur proximité de l’Italie ni de discuter de la guerre en Ukraine ou de la situation en Afrique du nord à savoir la situation en Lybie ou en Tunisie, ou finalement de la question palestinienne ou de la Syrie, mais tout simplement un focus sur des partenariats dans le domaine énergétique.
Cela prouve à quel point l’Europe d’aujourd’hui est dans une impasse qui nous rappelle le coup de la crise de 1971 lorsque les pays membres de l’OPEP avaient décidé de suspendre leurs exportations pétrolières vers l’Europe. Pire encore, le renversement de l’ordre mondial existant est en train de se faire dans une sorte optique de réduire le vieux continent européen, favorisant de nouvelles puissances comme la Chine et le Japon et finalement les Etats-Unis et la Russie. Tout un chamboulement que les spécialistes de la politique observent de plus près et lui accordent une importance capitale.
A cet effet, certains pays du continent africain sont plus sollicités que d’autres dans cette perspective de sauver l’économie européenne qui s’est toujours appropriée des richesses de ce continent, plongeant ses populations dans la misère, l’ignorance et l’instabilité. Une Europe qui se plaint de la lourde facture de l’immigration qui nuit si bien à ses valeurs morales, éthiques qu’économiques.
Dès lors, et dans l’ordre du jour et du constat en vigueur, les pays africains ne cessent d’être constipés devant de tels rapprochements de parts et autres, oubliant par la même occasion que c’est une chance unique pour eux de s’allier et former un front contre un nouvel impérialisme économique qui s’est implanté et qui dépend désormais de leurs propres ressources.
N’est-il pas temps pour le continent africain de se réveiller de son rêve enfantin dessiné par les vieux colons, francophone ou anglo-saxons et de se mettre d’accord pour réaliser le rêve africain qui n’aspire qu’à une seule chose, le bien-être et la dignité de l’homme africain sur ses territoires au lieu d’être une proie facile pour les requins de l’océan ?
Certes, ce n’est qu’un point de vue d’un citoyen qui continue à espérer de voir une Afrique unie, capable de faire face à cette indifférence qui risque de peser sur les générations futures en dépit de cette large ouverture, de contact et d’expression qu’offre l’Internet via les réseaux sociaux et la presse électronique ? Une nouvelle prise de conscience qui s’effectue rapidement, échappant entre-autre à tout contrôle malgré cette main prise sur ce système d’information et de communication.
ML