L’Agence fédérale russe des pêches et des sciences océaniques a annoncé l’ouverture des candidatures pour l’attribution de quotas de pêche dans la partie atlantique des eaux marocaines, concernant la sardine, le maquereau et l’anchois. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de l’accord signé entre la Russie et le Maroc le 17 octobre 2025, qui a renouvelé la coopération entre les deux pays dans le domaine de la pêche maritime pour une durée de quatre ans, après certaines difficultés rencontrées par le Maroc dans ses relations avec l’Union européenne.
L’agence russe a précisé que la période de réception des demandes de quotas s’étendra du 12 au 30 janvier 2026. Les entreprises russes candidates devront se conformer strictement à la législation marocaine applicable dans la partie atlantique des eaux territoriales, notamment aux règles de pêche durable et de protection des ressources halieutiques, ainsi qu’aux normes internationales en vigueur.
Selon le communiqué, toute fourniture d’informations fausses ou trompeuses par les entreprises postulantes constituera un motif de rejet des demandes de quotas. L’agence a également souligné que les entreprises signataires des contrats seront tenues de respecter pleinement les règles encadrant la pêche dans les eaux marocaines, sur lesquelles le Royaume exerce ses droits souverains et son contrôle.
Cet accord s’inscrit dans la stratégie du Maroc visant à diversifier et élargir ses partenariats dans le secteur de la pêche maritime, notamment en s’ouvrant à la Russie comme partenaire alternatif après certaines tensions avec l’Union européenne. La nouvelle convention ne se limite pas à la définition des volumes et des zones de pêche, mais prévoit également des mécanismes de protection de l’écosystème marin, de lutte contre la pêche illégale, ainsi que le renforcement de la coopération scientifique et technique à travers des programmes de recherche conjoints sur les ressources marines.
Selon des experts, le Maroc cherche, à travers ce partenariat, à garantir la durabilité de ses richesses halieutiques et à élargir la base de la coopération internationale dans le secteur de la pêche, dans une dynamique de renforcement de l’économie nationale et de consolidation de la position du Royaume en tant que pôle régional des investissements et des activités maritimes en Afrique du Nord.






