L’administration Trump met fin au mandat de l’ambassadrice américaine en Algérie

L’administration du président américain Donald Trump a procédé au rappel de dizaines d’ambassadeurs nommés sous son prédécesseur Joe Biden, dans le cadre d’une vaste opération de réorganisation visant à aligner le corps diplomatique sur les priorités de politique étrangère de la nouvelle administration.

Selon l’agence Associated Press, l’administration Trump a décidé de mettre fin aux fonctions d’environ 30 diplomates occupant des postes d’ambassadeurs des États-Unis dans plusieurs pays, parmi lesquels figure l’ambassadrice américaine en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, dans le cadre d’une large vague de changements diplomatiques.

L’agence précise que l’Afrique est le continent le plus touché par cette décision, avec le rappel des ambassadeurs de 15 pays, dont l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria, le Sénégal, la Somalie et l’Ouganda, en plus d’autres États africains.

Des médias internationaux rapportent que l’administration Trump a informé, la semaine dernière, les chefs de missions diplomatiques d’au moins 29 pays que leurs fonctions prendraient fin en janvier prochain.

Tous les diplomates concernés avaient été nommés sous l’administration de Joe Biden, mais avaient échappé à une première vague d’évictions au début du second mandat de Trump, laquelle avait principalement visé les nominations politiques.

La situation a toutefois changé mercredi, lorsque les intéressés ont commencé à recevoir des notifications officielles de Washington les informant de leur départ imminent. Les ambassadeurs exercent leurs fonctions à la discrétion du président, bien qu’ils restent généralement en poste pour une durée de trois à quatre ans.

Des responsables ont indiqué que les diplomates concernés ne perdraient pas leur emploi au sein du corps diplomatique, mais qu’ils seraient appelés à retourner à Washington pour occuper d’autres fonctions, s’ils le souhaitent.

Le département d’État a refusé de commenter le nombre exact d’ambassadeurs concernés ou leurs identités, mais a défendu ces changements, les qualifiant de « procédure standard dans toute administration ».

Il a souligné que l’ambassadeur est « un représentant personnel du président », et que celui-ci a le droit de s’assurer que les personnes en poste à l’étranger soutiennent l’agenda de « l’Amérique d’abord ».

L’Afrique demeure la région la plus touchée par ces mesures, avec des rappels concernant les ambassadeurs de 13 pays : le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, le Gabon, la Côte d’Ivoire, Madagascar, Maurice, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal, la Somalie et l’Ouganda.

L’Asie arrive en deuxième position, avec des changements concernant six pays : les Fidji, le Laos, les Îles Marshall, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines et le Vietnam.

Quatre pays européens sont également concernés — l’Arménie, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Slovaquie — ainsi que deux pays du Moyen-Orient (l’Algérie et l’Égypte), deux pays d’Asie du Sud et centrale (le Népal et le Sri Lanka) et un pays de l’hémisphère occidental, le Guatemala.

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