Le Maroc a récemment extradé vers la France deux individus recherchés pour leur implication dans un réseau de criminalité organisée, renforçant ainsi la dynamique de coopération sécuritaire entre les deux pays. Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a salué cette action, soulignant le soutien déterminant des autorités marocaines dans les enquêtes européennes.
Les deux suspects, âgés de 27 et 28 ans, étaient recherchés pour trafic de stupéfiants, importation en bande organisée et blanchiment d’argent entre janvier 2021 et février 2024. Ils faisaient partie du réseau « Arai Farmers », basé à Barcelone et utilisant des plateformes de messagerie pour coordonner ses opérations.
Un mandat d’arrêt européen avait été émis en avril 2024 après leur fuite vers le Maroc. La collaboration étroite entre les services français, espagnols et marocains a permis leur localisation et leur extradition vers Toulouse, où ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire. L’enquête a révélé un réseau structuré recourant à des appartements relais en région toulousaine pour la distribution de cocaïne et des circuits de blanchiment via de fausses factures et des flux en cryptomonnaies.
Cette opération met en lumière le rôle central du Maroc dans la lutte contre les réseaux criminels transnationaux, aux côtés de la France et d’autres partenaires européens comme l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas. Les informations fournies par Rabat ont été déterminantes pour identifier des suspects, prévenir des actes criminels et démanteler des structures opérant sur plusieurs territoires européens.
La réussite de cette extradition illustre l’efficacité et la confiance mutuelle qui caractérisent aujourd’hui la coopération sécuritaire entre le Maroc et ses partenaires européens, confirmant le rôle stratégique du Royaume dans la lutte contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants.
